NANAMI
Le prince noir

Ayant toujours rêvé de jouer la comédie, Nanami est engagée dans la troupe du théâtre du vent pour incarner le rôle d’une Princesse. Elle découvre sur place un livre étrange, un livre qui lui ouvre les portes d’un royaume invisible, mais malgré tout bien réel où elle devient la princesse Akata.
Menacée de mort ou de mariage forcé dans le royaume invisible, le conte de fée tourne au tragique lorsque Nanami ne parvient pas à retourner dans sa vraie vie, ou plutôt pas dans son intégralité. Son esprit reste attaché à Akata quand son corps repart. Ni le conseil, ni Alessandro ne peuvent lui venir en aide, que va-t-il advenir de Nanami, sans aide, sa fin sera tragique.

Par olivier, le 29 avril 2011

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Notre avis sur NANAMI #4 – Le prince noir

Les affaires de Nanami se compliquent donc dans les deux mondes. Son corps est reparti dans le monde réel, mais son esprit est resté dans le royaume invisible. Hospitalisée dans le coma, les médecins sont perplexes et n’ont que peu d’espoir de la voir reprendre conscience mettant ses parents au désespoir.
De l’autre coté de la porte, dans le royaume, sa situation n’est guère plus brillante. Convoitée par Okalya et Carolus qui souhaitent se servir d’elle pour accéder au trône, le premier prévoyant par la même occasion de la mettre dans son lit. Son état de santé se dégrade très rapidement.
Nanami ne pourra pas s’en sortir seule et si son esprit et son corps ne sont pas rapidement réunis, l’issue de l’aventure sera fatale. Comme toute jeune et jolie princesse, elle pourra compter sur l’aide de jeunes et preux chevaliers : Robinson, l’un des Black Rose qui n’hésitera pas à affronter les monstres gardiens pour la rejoindre et Matéo, fils illégitime du roi assassiné par le couple Okalya et Carolus.

Mêlant réel et fantastique, le scénario d’Amélie Sarn fonctionne sans accrocs, l’histoire se déroule harmonieusement, les allers retours entre les deux mondes se faisant naturellement. Conte de fée contemporain, rêve de jeune fille moderne, Nanami est une histoire à laquelle on se laisse prendre d’autant plus que Nauriel, la dessinatrice, met en scène ce récit avec un trait clair et précis dans de grandes cases qui donnent de l’espace à la narration qui va même parfois s’effacer pour laisser le dessin seul dire l’histoire.
Si le scénario, basé sur une série imaginée par Corbeyran, vise un public de jeunes adolescentes romantiques, qui craquent sur le beau et ténébreux Okalya. il est évident qu’Amélie Sarn et Nauriel s’amusent beaucoup avec leur récit en introduisant une assemblée d’esprits gardiens étrangement proche du conseil des Jedi, tant graphiquement que dans le rôle de sages qui leur est attribué par la scénariste. Ce n’est d’ailleurs pas la seule allusion cinématographique que la talentueuse dessinatrice Nauriel s’amuse à introduire dans ses planches, comme le costume de la princesse Akata ou un Carolus qui a un vrai faux air de Jean Reno.

C’est léger, coloré et plein de charme.

Par Olivier, le 29 avril 2011

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