NAINS
Fey du Temple

Le capitaine Fey, une guerrière, quitte sa compagnie pour retourner chez elle, au chevet de sa mère mourante. Mais elle arrive trop tard, son beau-père lui annonce le décès de sa mère, il y a deux jours. Elle reste le temps des funérailles et compte bien rejoindre ses troupes. Malheureusement, le dragon qui la amené est reparti sans elle. La voilà seule et à pied. Qu’importe, elle traversera les montagnes, mais son beau-père lui demande d’attendre un peu avant de partir, à cause du mauvais temps et de la neige qui recouvre la région. Fey part quand même. Un jour, elle est attaquée par une bête, l’intervention d’un autre nain lui sauve la vie. Il s’agit de Torun qui a été envoyé par son beau-père pour la convaincre de rentrer. Avec Torun, elle se met à l’abri du sale temps qui sévit là où des ingénieurs nains ont tenté de batir un pont. Fey a une révélation, elle doit reconstruire ce pont, elle est tout de même du métier, avant d’être un soldat. C’est dans les carnets d’un dénommé Aral du Temple, que sa mère lui a légué, qu’elle découvre comment faire pour batir ce pont. Par contre, il faudra faire vite, les orcs s’approchent…

Par berthold, le 13 janvier 2019

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Notre avis sur NAINS #13 – Fey du Temple

Je vous le repète, mais la série Nains est une excellente série. Le scénariste arrive à nous raconter des histoires passionnantes, qui ne se répètent pas, où il est question de la vie de ces nains, quelles que soient leurs classes sociales et d’où ils viennent.

Cette fois ci Jarry revient sur ceux du Temple, il nous parle de Fey et de sa geste, tout en nous faisant retrouver Torun, personnage déjà croisé  dans un tome précédent. L’intrigue est très réussie. Il y a du sentiment et de l’émotion dans ces pages. Fey a perdu sa mère et elle ne s’attend pas à ce qui va lui arriver. Elle est si obnubilée par la construction de ce pont, qu’elle ne voit pas ce qui se passe en elle. C’est Torun qui lui en fait prendre conscience. Nous en apprenons un peu plus sur son passé, pourquoi elle a un tel caractère.
Dans la deuxième partie, on a droit à notre dose d’action et de combats !

Deplano, sur un story board de Benoit Dellac, fait du très bon travail. Les pages sont belles et efficaces. Certains moments valent même le détour et nous en mettent plein la vue. Les paysages sont merveilleux, la vue du pont, par exemple, est des plus réussies.
Un récit qui ne déçoit pas et tient ses promesses. Une histoire que je vous invite à lire.

 

Par BERTHOLD, le 13 janvier 2019

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