MYSTÈRE NEMO (LE)
L'île

Mars 1865, la guerre de Sécession opposant les nordistes aux sudistes fait rage… Un groupe de cinq yankees prisonniers s’échappent de Richmond, la capitale confédérée, en dérobant une montgolfière aidés par un mystérieux allié… Pris dans une tempête le ballon dérive au gré des vents pour finalement s’échouer sur une île volcanique aux propriétés électromagnétiques étranges et apparemment inhabitée. Mais rapidement ils vont faire la connaissance de curieux engins robotisés semblant garder les mystères d’une grotte…
Parallèlement une série de flash back nous présentent le Prince Dakkar. Homme obscure qui nourrit de sombres pensées envers l’Angleterre, le pays qui a martyrisé son peuple et qui s’avèrera n’être autre que le futur Capitaine Nemo.

Par melville, le 31 janvier 2010

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Notre avis sur MYSTÈRE NEMO (LE) #1 – L’île

Avec Le mystère Nemo, Mathieu Gabella le scénariste de La Licorne nous propose une adaptation libre de L’île mystérieuse de Jules Verne. L’idée était intéressante et prometteuse et quand on voit le travail effectué sur La Licorne on pouvait s’attendre à du bon, mais c’est un peu déçu que j’ai refermé ce premier tome. Alors je ne sais pas, peut-être que j’en attendais trop au départ…

La construction du récit est intéressante : le fait de faire évoluer l’histoire sur deux fronts qui se rejoignent en fin d’album permet de présenter les différents personnages (qui sont nombreux) et d’instaurer le cadre dans lequel ils évoluent avec fluidité et donne au récit la dynamique nécessaire. Sur ce point rien à redire, bien au contraire ! Après là où le bât blesse c’est au niveau des dialogues et de la narration qui manque de soin ce qui rend de ce fait les personnages peu convaincants et peu attachants.
Le dessin, à l’image du scénario, pèche par son manque de rigueur. Le trait de Kenny, entre semi-réalisme et inspiration japonaise est parfois maladroit et l’expressivité des personnages est assez grossière. Le tout étant rehaussé par la mise en couleur de Maz! très vive et lumineuse, trop peut-être, donne une impression de légèreté. Une tonalité générale plus sombre aurait peut-être permis de combler ce qui fait avant tout défaut dans ce premier opus : le manque de personnalité, de caractère.

L’île est donc un premier tome hésitant qui offre celà dit un agréable moment de lecture mais qu’on oublie aussi tôt la bédé refermée. Les auteurs, scénariste, dessinateur et coloriste semblent encore se chercher un peu, dommage… Je dirais toutefois qu’il s’agit d’une affaire à suivre car il y a réellement un potentiel. En espérant que les tomes suivants soient plus aboutis.

Par melville, le 31 janvier 2010

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