MUSHISHI
Tome 6

Le fil du haut du ciel
Une jeune femme, qui se promène sous le ciel étoilé avec son amoureux, aperçoit un fil qui semble pendre dans le vide. En l’attrapant, elle disparaît. Les habitants du village vont la rechercher, mais ce n’est que quelques jours plus tard qu’elle va réapparaître, au sortir du bois.

Le chant des coquillages
De bien étranges coquillages s’échouent sur une plage. Contrairement à ceux que l’on trouve d’habitude, et qui résonnent du bruit de la mer lorsqu’on les approche de l’oreille, ceux-ci émettent un chant proche de celui d’un oiseau. Une petite fille perd la parole en entendant cette mélodie.

La main qui caresse la nuit
Alors qu’il traverse un bois, Ginko aperçoit une silhouette. Il est alors pris de paralysie. Le lendemain, il va faire connaissance de l’homme qui a été capable de ce phénomène étrange. Il est en fait victime d’un mushi qui lui donne le pouvoir d’enivrer les êtres vivants.

Sous la neige
Ginko part dans une région où la neige reste une bonne partie de l’année. Il compte y étudier les mushis qui se cachent dans les flocons. Un habitant du village où il séjourne est justement victime d’un mushi qui lui fait perdre toute notion de froid et le rend très sensible à la chaleur.

Le banquet au bout des champs
Un fabricant de saké se retrouve par hasard au milieu d’un rassemblement de mushishis. Curieux et craignant de se faire chasser, il se fait passer pour l’un d’eux, notamment grâce au saké qu’il fabrique et qui ressemble à s’y méprendre à un produit utilisé par les mushishis.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MUSHISHI #6 – Tome 6

Les nouvelles de ce nouveau tome sont aussi plaisantes à lire que d’habitude. Elles se déclinent avec beaucoup de philosophie et de douceur, rapportant le fantastique vers des valeurs humaines et écologiques.

L’histoire du fil est un récit dédié à l’amour, le second parle beaucoup de solidarité. J’ai aussi trouvé très belle l’histoire de ce garçon devenu insensible au froid et qui meurt à petit feu en culpabilisant sur la mort de sa sœur. La cadre enneigé donne aussi une ambiance à part, reposante.

Il n’y a guère que la dernière histoire, sur le saké, que j’ai trouvé peu intéressante.

Les graphismes sont aussi très agréables, avec un plaisir tout particulier lorsque l’auteur nous offre quelques planches en couleur, dans un style aquarelle.

C’est donc, globalement, un joli recueil qui, même s’il reprend le même héros à chaque fois, peut se lire séparément des autres tomes sans que cela ne pose réellement de problèmes.

Par Legoffe, le 18 mai 2008

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