MUSHISHI
Tome 5

Cinq nouvelles aventures de Ginko composent ce cinquième tome.

Le palais sous les flots
Ginko se rend sur une île dont il a entendu parler. D’après les bruits qui courent, lorsque que quelqu’un perd la vie près du récif du « Palais du Dragon », il peut renaître en conservant les mêmes traits qu’auparavant grâce à un étrange phénomène qui n’est pas sans rappeler la ponte du corail. Les habitants de l’île font souvent appel à ce principe pour ne pas voir mourir leurs proches.

Bon œil, mauvais œil
Ginko fait la rencontre d’une jeune femme sensée être aveugle. Mais un mushi caché dans ses yeux lui permet de voir. Le phénomène est tel qu’elle peut voir très loin et au-delà des murs. Depuis quelques temps, elle peut même prédire l’avenir mais sans jamais pouvoir changer le cours des choses. Tout cela la rend finalement malheureuse et elle espère que le mushishi pourra lui venir en aide.

Le vêtement qui enveloppe la montagne
Un jeune homme quitte sa famille et sa belle montagne, lieu mystérieux d’où s’échappent parfois d’étranges fumées. Il part pour apprendre la peinture et va devenir un grand artiste. L’homme ne quitte jamais son manteau, fabriqué par sa sœur avec des produits provenant tous de la montagne. Mais un secret se cache dans ce vêtement.

Les champs incendiés
Dans un village reculé, une herbe étrange envahie tous les sols et menace maintenant la communauté et la forêt. Une femme mushishi vivant sur place pense qu’il vaut mieux incendier toutes ces plantes mais Ginko lui conjure de ne rien en faire car cela pourrait mener à d’autres catastrophe. Elle ne va pas l’écouter.

Le serpent de l’aube
Un jeune garçon fait appel à Ginko pour soigner sa mère qui est victime de pertes de mémoire et d’insomnies. Il semblerait que ces phénomènes soient l’œuvre d’un mushi dévoreur de mémoire.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MUSHISHI #5 – Tome 5

La série mûrie encore un peu plus avec ce cinquième tome. L’auteur maîtrise de mieux en mieux ses récits et offre des scénarios bien construits et plus clairs que dans les premiers volumes.

L’originalité et le mystère sont toujours présents. Cette plongée dans le Japon traditionnel est belle et très humaine. Urushibara y joue sa partition préférée, celle de l’harmonie entre l’homme et la nature, même celle que les humains ne comprennent pas.

Les cinq nouvelles sont très plaisantes à lire. La première fait particulièrement réfléchir sur un des vieux rêves de l’homme, l’immortalité. Il y a une belle morale, comme souvent dans cette série, mais amenée avec subtilité. C’est aussi le cas dans les autres aventures racontées ici et notamment dans l’histoire du vêtement ou dans celle des champs incendiés, où l’on parle encore une fois de l’équilibre naturel et de l’impact de nos sociétés sur l’environnement.

Un très bon opus dans une série qu’il est aisé de prendre en cours de route tant les histoires qui la composent sont bien distinctes les unes des autres.

Par Legoffe, le 28 janvier 2008

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