MUSHISHI
Tome 10

Les fils de lumière
Gen est un enfant mal dans sa peau. Il souffre de l’absence de sa maman, qui est gravement malade. Le garçon se sent également différent. Il voit des choses étranges, lumineuses, mais il se garde bien d’en parler de peur de se faire gronder.

L’arbre éternel
Alors qu’il rentre de voyage, Kanta traverse la forêt. Voyant une prune par terre, il la ramasse et la mange. Dès lors, l’homme commence à avoir des sensations étranges. Il voit dans ses rêves ce qui semblent être des souvenirs, des choses qui ont vraiment eu lieu. Mais comment peut-il avoir l’impression de les avoir vécues alors qu’elles se sont souvent passées avant même sa naissance ? Tous les souvenirs semblent avoir en commun un arbre géant qui dominait autrefois la forêt. Kanta y retourne donc. Mais lorsqu’il pose son pied sur la souche de l’arbre disparu, ses jambes commencent à fusionner avec le bois. Il ne doit son salut qu’au passage de Ginko qui le tire de là. L’homme, toutefois, garde des jambes quasiment de bois. Le mushishi ne connaît pas de remède à ce phénomène qui est dû à un mushi qui vivait dans l’arbre défunt.

Les ténèbres fragrantes
Kaoru rentre chez lui en passant par le bois. Il sent soudain un étrange parfum de fleurs qui l’attire et qui éveille en lui des sortes de souvenirs. Il traverse la cavité d’où viennent les fragrances.
Après cela, Kaoru continue la vie comme si de rien était. Mais il a souvent le sentiment de « déjà vu » et cela l’intrigue.

Les larmes des grelots
Yoshirô se trouve aux champs lorsqu’il entend soudain sonner dans toute la montagne. Il résonne un bruit de milliers de grelots, comme si la forêt fêtait soudain un heureux événement. Cela allait, en fait, marquer la naissance de la sœur de Yoshirô. Mais, cette dernière est victime d’un drôle de phénomène : des plantes poussent sur sa tête.
Quatorze ans plus tard, Ginko traverse cette forêt. Il rencontre une jeune fille qui n’est autre que la gardienne des lieux.

Par legoffe, le 11 novembre 2009

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Notre avis sur MUSHISHI #10 – Tome 10

Je suis toujours impressionné par l’imagination de Yuki Urushibara qui poursuit ses nouvelles sur les mushis. La présence de Ginko, le travail précis sur les personnages et leurs sentiments, donnent à ces reflets de légendes une autre dimension, celle de contes qui se seraient soudain invités dans la réalité.

Et si les histoires sont originales, leur forme l’est aussi. Le récit n’est jamais construit de façon linéaire. L’auteur amène ses sujets de manières très variées, nous plongeant immédiatement dans l’étrange et attisant notre curiosité, quitte parfois à nous déstabiliser un peu.

A l’instar de la plupart des volumes déjà parus, Urushibara parle beaucoup du lien entre l’homme et la nature. La plus imagée, de ce point de vue, est « Les larmes des grelots », superbe nouvelle où une petite fille est missionnée par les esprits pour veiller sur la montagne. Un pari pour ces créatures qui choisissent plus souvent d’autres espèces que l’être humain. Une ode aux relations complexes qui nous lient à notre environnement.

C’est aussi le cas de « L’arbre éternel », où l’esprit de l’homme fusionne soudain avec celui de l’arbre bienveillant.

Les deux autres histoires sont également réussies, mais elles sont peut être plus complexes à suivre. Leur message n’en est pas moins explicite.

De belles nouvelles qui sont très agréables à lire et qui vous toucheront par leurs messages emplis de sensibilité.

Par Legoffe, le 11 novembre 2009

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