Murena #6 Le sang des bêtes

Résumé de l'album Le sang des bêtes

Le gladiateur Balba et son amie Evix sont recherchés par Massam, l’impitoyable esclave et tueur de Poppée. Murena, qui l’a appris, cherche à contacter Balba afin de le prévenir du danger. Il est aussi obsédé par le départ de sa bien-aimé, Acté. Son amour va le pousser à partir à sa recherche dans une Gaule en proie à des soulèvements populaires contre les Romains.

Par Legoffe, le NC

Notre avis sur l'album Le sang des bêtes

Retrouver la série Murena est toujours un grand plaisir. Les dessins, tout d’abord, sont d’une rare beauté. Le récit a beau être saisissant, soutenu, on prend toujours le temps d’admirer les planches de Delaby et la mise en couleurs splendide de Petiqueux.

Quant au scénario, il comblera les amateurs d’Histoire et d’intrigues. Les machinations à la cour de l’empereur romain sont aussi nombreuses que cruelles. Ce sixième tome ne fait pas exception à la règle. La violence reste de mise tandis que les complots sont moins subtils que d’habitude. Tout se passe relativement vite. Dufaux ne veut pas entretenir le suspense et préfère avancer à grands pas.

Il faut dire qu’il veut nous emmener loin de Rome, dans la Gaule. Là-bas, les révoltes que doivent affronter les soldats de Néron sont sanglantes. Cela nous change un peu de la capitale et annonce peut être un tournant dans cette grandiose saga. C’est en tout cas le sentiment que l’on a en lisant les dernières cases de l’album.

On saluera aussi le soin apporté aux auteurs pour documenter le récit. C’est très intéressant et ajoute encore au plaisir de la lecture de Murena.

Par Legoffe, le 08/06/2007

Les albums de la série MURENA

Un entretien avec les créateurs de Meutes

Rencontre avec Jean Dufaux et Olivier Boiscommun à l'occasion de la sortie de Meutes

Interviewer : Olivier
Images et Son : Mathieu
Montage: Olivier [...]

Jeremy Pétiqueux interviewé pour le festival d'Angoulême 2011

Sceneario.com : Bonjour Jérémy. Tu as commencé par t’intéresser au manga. Comment as-tu évolué vers une BD disons plus classique ? Jeremy Petiqueux : Quand j’étais ado, ce que l’on voyait partout dans la cour d’école c’était du manga. Il n’y avait pas une grande communication sur la BD franco-belge dans le milieu adolescent.

Puis j’ai rencontré Delaby quand j’avais quinze seize ans. Je lui ai montré mon travail. Avec lui j’ai pu m’ouvrir à tout ce qui se faisait en dehors du manga et des comics. Quand j’étais gamin je lisais bien des « Tintin » et des « Astérix », mais c’est vraiment avec Delaby que j’ai pris goût au dessin réaliste.

Quand je l’ai rencontré il travaillait sur «Moriganes » pour « La complainte des landes perdues » [...]