MURENA
La déesse noire

Rome. Printemps 62. Popée est la nouvelle favorite du jeune Néron. Elle a remplacé Acté qui est retournée auprès des gens de son rang et qui a trouvé en Lucius Murena le compagnon avec qui partager sa vie.

Un jour, Néron participe devant son peuple à une course de chars dont nul n’est censé ignorer l’issue : un Dieu vivant ne peut pas perdre. Mais voilà qu’un quadrige mené par une mystérieuse femme remporte la course. Celle-ci ne demande pas son reste et s’évapore dans la ville après avoir pris soin de rappeler, par un message à Néron, que le doute sur la mort de Britannicus lui colle toujours à la peau. Néron est humilié et il lui faudra entendre les mots mielleux d’un poète en vue pour atténuer son courroux.

Le jeune Dieu vivant ne veut pas en rester là et cherche la gênante « femme en rouge » avec Tigellin, un personnage désirant gagner la confiance de l’empereur, et Massam, un gladiateur sous l’emprise des yeux (et plus…) de Popée.

Cette dernière semble ne pas en avoir fini de cracher son venin pour semer la discorde et, après avoir mis Néron au courant de la jeune liaison entre Murena et Acté, lui fait les séparer, jetant ainsi de l’huile dans le feu entre les deux anciens amis.

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MURENA #5 – La déesse noire

Voici le début du second cycle de la superbe série Murena, une série qui nous avait séduits par son scénario, par ses intérêts historique et pédagogique et enfin par le dessin époustouflant de réalisme de Delaby.

Avec plusieurs références obligatoires aux événements relatés dans les tomes précédents, ce tome 5 pourrait cependant presque se lire sans connaître les autres. Maintenant, je gage que ceux qui ne feraient connaissance avec Murena qu’à partir de cet album n’hésiteront pas à se procurer les autres !

La compréhension de ce tome est aisée même si on rencontre dans l’histoire cette vision de la déesse noire, mirage probablement dû à une drogue, qui épaissit le mystère de cette saga pourtant fidèle à l’Histoire. On voit entrer à nouveau en scène Balba, l’ex-gladiateur, on note l’importance du rôle d’Arsilia, on découvre Pierre qui devrait apporter sa pierre à l’intrigue, sans oublier Tigellin ou Pétrone qui semblent aspirer à des destins hors du commun… Tous les personnages ont de fortes personnalités et des ambitions qui ne peuvent que rendre d’autant plus intéressant le récit.

Ce tome 5 est un régal, la reprise tant attendue de cette fresque de qualité que nous proposent Dufaux et Delaby.

A lire impérativement !

Par Sylvestre, le 6 juin 2006

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