MUREL
Les chants de l'air

Sur la planète Murel où vivent en symbiose parfaite des êtres humanoïdes, un contingent d’étrangers à ce monde s’est infiltré pour connaître leur degré de technologie.
Misolavera en fait partie et c’est en collaborant avec Amulanuro, responsable de la salle de contrôle des chants de l’air qu’elle apprend que leur intrusion a été repérée.
Par ailleurs, Soldovorolo qui fait partie du groupe dissident qui tente de déroger aux règles ancestrales en cherchant à créer des appareils volants, voit en Misolavera une enquêtrice à la solde du système murel.
Cette dernière va devoir faire preuve d’une grande prudence afin de ne pas être prise à défaut et démasquée.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MUREL #1 – Les chants de l’air

Murel est une toute nouvelle série éditée par la maison Emmanuel Proust et réalisée par Claude Ecken au scénario, écrivain ayant reçu de nombreux prix pour l’écriture de nouvelles de science fiction.
Il est appuyé pour la circonstance par Benoît Lacou connu pour son travail graphique dans la série intitulée « Hauteclaire ».
Ce tome met en avant une société humanoïde dotée d’une haute technologie vivant sur des principes ancestraux adoptés à la suite d’un échec qui est à l’origine de la destruction d’un des satellites de Murel, Sèche.
Depuis, les vols stellaires sont bannis, la construction d’engins volants également.
Il transpire de cette société un climat de quiétude, de sagesse et d’humanité. Les relations hiérarchiques s’établissent dans le respect de l’autre.
Malgré tout, chaque collectivité a ses travers qui sont pour le cas présent contenus par les « ordros », efficaces policiers mobiles.
J’ai donc vivement apprécié cette vision onirique d’un monde techniquement évolué mais simple, sans profusion de gadget électronique et qui va être mis à mal par une entité extérieure mystérieuse intéressée par ses technologies.
J’avoue avoir eu, à l’ouverture de l’album, une petite inquiétude quant à l’apparence des ces êtres mi-hommes, mi-animaux avec leurs yeux globuleux et leurs oreilles démesurées. Celle-ci s’est toutefois vite dissipée une fois que j’ai assimilé leur morphologie et que je suis rentré dans le vif du sujet.
Je saluerai donc la belle prestation en couleurs directes de Benoit Lacou qui a su donner vie aux différents personnages et aux superbes panoramas de la planète Murel et de ses deux satellites.
Murel est donc pour ma part une agréable surprise que je vous invite à partager chaleureusement.

Par Phibes, le 12 mars 2007

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