MUKAI
La loi du Talion

Mukai travaille dans la ferme familiale, aux côtés de son grand-père, Fumiko, et de son petit frère, Tomu. Le jeune homme est un peu maladroit mais il est de nature joyeuse, il aime le sport et entretient ses muscles.

Leur vie paisible bascule une nuit, lorsqu’un démon apparait dans un cauchemar de Mukai. Il rêve que le monstre l’attaque et le blesse au visage. Mais la pire vision est celle de son grand-père, dont le démon enlève les yeux.

Mukai se réveille, soulagé de réaliser qu’il s’agissait d’un mauvais rêve… jusqu’à ce qu’il voit son visage balafré. Il coure alors retrouver Fumiko. Ce dernier a perdu la vue.

Par legoffe, le 21 novembre 2022

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Notre avis sur MUKAI #1 – La loi du Talion

Les éditions Omaké lancent un nouveau manga 100% français. Ce qui est déjà rare est aussi une initiative originale puisque le livre est lancé en partenariat avec le groupement des Produits Laitiers qui utiliseront l’image de la BD dans leur communication auprès des jeunes.
Autre singularité, l’auteur, Mickaël Krikorian (alias Kriko Jr) est avant-tout un communiquant de métier, travaillant dans la pub. Il est novice en matière de bande dessinée.

Se démarquer n’est toutefois pas toujours un gage de qualité. Alors, qu’en est-il cette fois ?

L’histoire, tout d’abord, s’inscrit dans la veine des shonens dédiés à l’action et au fantastique, avec une bonne dose d’arts martiaux et quelques pouvoirs spéciaux. Comme souvent, le héros doit passer par une phase initiatique pour découvrir ses capacités et apprendre à les maîtriser. Rien de bien nouveau donc dans ce genre, si ce n’est, tout de même, la manière dont le monstre et les humains interagissent. Tout se passe dans un monde parallèle, celui des songes en quelque sorte. C’est un élément fort, qui est original.

Par ailleurs, si certains propos sont sombres, la BD joue beaucoup sur l’humour pour les atténuer. Il y a un esprit assez espiègle qui règne dans les pages. On sent que l’auteur s’est beaucoup amusé à écrire son aventure.

Concernant le graphisme, on voit que c’est une première oeuvre. Elle n’est pas exempte de maladresses, mais le travail reste tout à fait honorable. Le découpage est également intéressant, il assure un certain dynamisme.

Quant au lien avec les produits laitiers, il est assez subtile. Je m’attendais à une BD qui mette plus en avant la vie de la ferme. Il y a néanmoins quelques aspects qui sont montrés du quotidien agricole. Mais, surtout, le héros devient plus fort lorsqu’il boit le lait de sa vache Yuki. Un message non subliminal, totalement assumé !

Par Legoffe, le 21 novembre 2022

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