MOTHERFUCKER
Première partie

Le jeune Vermont, Washington de son nom – un patronyme qui aura valu à son grand-père les foudres du Ku Klux Kan – habite Los Angeles dans le quartier de Watts de sannées 60. Injustices, restrictions, discriminations, humiliation façonnent son quotidien et celui des siens. Vermont Washington est Noir. Membre des Black Panthers, il trouve dans se parti contestataire la force de lutter pour l’égalité des droits.

Par melville, le 27 juin 2012

Notre avis sur MOTHERFUCKER #1 – Première partie

Difficile de dire si Motherfucker surfe ou non sur la mode actuelle du biopic – il n’en n’est pas un au sens propre : Vermont Washington est un personnage de fiction –, mais une chose est sûre, il en reprend les codes (et aussi les écueils). Très similaire dans son propos au Silence de nos amis paru chez Casterman il y a de ça quatre mois, si à l’instar de ce dernier on peut reprocher au récit de Ricard et Martinez une narration trop linéaire et didactique pour être réellement passionnante, la puissance graphique des planches parvient tout de même à emporter le dessus. La mise en scène, au découpage très cinématographique, de Guillaume Martinez insuffle au récit une vraie tension. Il faut admirer la composition de chaque case où le sens de la mise en couleur, ou plutôt du noir et blanc, rend compte à la fois de l’ambiance générale de la scène et l’intériorité des personnages – les zones d’ombres sont ici essentielles. Rien de tel qu’un pinceau, de l’encre et de l’eau pour donner une vérité au sentiment. Il y certaines choses qui ne se pixélisent pas bien.

Motherfucker contentera (et même certainement plus) les amateurs d’Histoire et de biopic.

Par melville, le 27 juin 2012

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