MORTIS JUNIOR
L'été meutrier

Les vacances d’été arrivent. Mortis Junior devait partir dans un camp de vacances avec ses amis. Mais, il leur annonce que, finalement, il restera en ville. Son père lui a, en effet, proposé de venir faire un stage dans l’entreprise et apprendre ainsi à devenir un vrai « faucheur » comme son papa préféré. Et c’est pas tous les jours que l’on peut ainsi travailler à la « Terminal Industries ». Comment ils disent déjà pour le slogan ? Ah oui, « l’Au Delà à votre porte ».
Mais un employé va abuser de la naïveté de MJ et entrainer la mise à pied de son père.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MORTIS JUNIOR #2 – L’été meutrier

Si je vous dis que l’on rit beaucoup dans ce livre, vous allez me prendre pour un fou. Après tout, comment vous en vouloir, surtout si l’on vous explique que le jeune héros, Mortis, n’est autre que le fils de la Mort.

Effectivement, au premier abord, y a pas de quoi rire. Et pourtant ! Ce comics est un petit bijou d’humour décalé. Je dis bien décalé car ce n’est même pas de l’humour noir comme certains pourraient s’y attendre. Finalement, ce délire scénaristique est, certes, l’occasion de croquer l’univers fantastique avec fantaisie, mais surtout de se moquer de la famille américaine moyenne.

C’est une des forces, justement, de la série. La Mort est présentée comme une personne presque normale (pour peu qu’un squelette soit « normal »), qui vit avec une femme charmante qui n’a rien d’un monstre, loin de là. Il est étonnant de voir à quel point les auteurs parviennent d’ailleurs à nous donner l’impression que ces étranges personnages sont des gens comme les autres. Cela donne des situations assez cocasses. Je pense notamment au moment où le père de MJ se consacre aux travaux ménagers en attendant de retrouver son job. Voir la Mort en tablier et passant l’aspirateur, c’est à… mourir de rire !

Le premier volume était réussi ; le second est encore meilleur. Vous passerez sans aucun doute un excellent moment en suivant les aventures de Mortis Junior pris dans la spirale d’une vile manipulation imaginée par le très bon Gary Whitta. Et, avec Ted Naifeh au dessin, impossible d’être déçu. Le style colle parfaitement au livre.

Si vous ne connaissez pas encore cette série, je vous invite à vous y plonger. Certains seront peut être freinés par le style graphique particulier, proche des Comics, mais ce serait dommage car il s’agit d’un livre qui plaira vraiment au plus grand nombre. Foncez rejoindre la « Terminal Industries » en pensant, bien sûr, à simplement opter pour le ticket « visiteur ».

Par Legoffe, le 10 février 2009

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