Mort aux vaches

Cassidy vient de faire ses preuves, elle est admise dans la bande de Ferrand, avec José et Romuald. Ensemble, ils font un casse assez impressionnant, ils en réchappent et foncent se mettre au vert dans la ferme de l’oncle de Ferrand avec qui il est froid depuis des lustres. Il leur faut juste rester tranquille pendant au moins un mois et ça sera bon !
Mais cette bande de marginaux, très différents les uns des autres a du mal à rester tranquille, d’une part, mais surtout à éviter les ennuis…

Par fredgri, le 3 octobre 2016

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Notre avis sur Mort aux vaches

"Mort aux vaches" nous rappelle ces vieux films aux dialogues savoureux ou tout dérape doucement, alors qu’il suffisait juste de rester tranquille.
Au fur et à mesure que le scénario de Ducoudray se déroule, nous apprenons à mieux connaître les uns et les autres, le passé de Ferrand, sa relation avec Romuald, le tempérament fougueux de Cassidy, mais surtout la population locale de cul-terreux assez caricaturaux, mais particulièrement touchant de simplicité !

Et tout va se tenir au fur et à mesure sur les liens qui unissent ce petit monde, sur l’enchevêtrement des situations qui amène l’intrigue à s’approfondir et finalement sur le récit qui se dévore d’une traite, avec délice !
Parce qu’à partir d’une idée de base assez simple, Ducoudray réussit à construire une histoire qui nous emmène sans discontinuer dans le sillage d’un couple de vieux homos entouré de deux jeunes au sang chaud qui doivent apprendre à cohabiter dans une ferme familiale ou vivent l’oncle bourru et le cousin haineux de Ferrand… Largement de quoi aller nourrir un scénario très bien rythmé et dialogué très justement !

Graphiquement c’est là aussi du très bon boulot. Les planches sont claires et très expressives, François Ravard illustre parfaitement ce dérapage contrôlé qui nous propose une lecture des plus agréables !

Un album qui accompagne délicieusement cette rentrée 2016 !

Par FredGri, le 3 octobre 2016

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