MORNING GLORY ACADEMY
Un monde meilleur

C’est la rentrée à la réputée école préparatoire de l’Académie Morning Glory. Comme chaque année, de nombreux élèves sélectionnés en fonction de leurs grandes compétences, rejoignent l’équipe pédagogique gérée par la stricte Melle Paramount. Ainsi, cette année, Casey, Zoe, Hunter, Ike, Jade et Jun font partie du lot des "privilégiés" à bénéficier de l’enseignement élitiste dispensé par l’établissement. Mais dès leur premier jour, les six jeunes gens découvrent que les méthodes employées n’ont vraiment rien avoir avec l’enseignement traditionnel. Qui plus est quand ils arpentent les sous-sols de l’établissement où un tout autre apprentissage est dispensé !

 

Par phibes, le 31 août 2011

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Notre avis sur MORNING GLORY ACADEMY #1 – Un monde meilleur

Atlantic est une nouvelle maison d’édition qui a la particularité de traduire ou de produire des récits originaux venant de tous les continents. Morning glory academy fait partie de la première vague d’albums avec Time bomb, à être édités et à agrémenter les étals des libraires de France et de Navarre.

Ce premier ouvrage, au format agréable (plus petit qu’un A4) et à la superbe couverture réalisée par Rodin Esquejo aguichante, augure une série que les amateurs de sensations fortes vont avaler goulûment. En effet, loin de disserte sur des méthodes d’enseignement à l’américaine, Nick Spencer a préféré sortir la grosse artillerie, celle qui marque profondément les esprits, celle qui fait éclater l’horreur dans toute sa cruauté. Pour ce faire, en guise d’amuse-bouche, il nous offre un prélude fracassant qui a pour avantage de camper l’ambiance et la thématique (explosion, apparitions fantomatiques, suspicion machiavélique…). De fait, pour celui qui ne connaît l’univers géré par le scénariste, la surprise est donc de mise.

Fort de la tension instaurée, s’ensuit dans cet épisode la présentation des personnages clés à savoir les six élèves candidats au massacre. D’origines diverses, de mentalités divergentes, ces derniers font étalage d’un éventail sociétal qui devrait permettre à Nick Spencer à les fédérer devant une menace implacable et surtout sournoise entretenue par des adversaires peu scrupuleux.

Ce premier épisode tire donc de tous les côtés en évoquant du côté obscur des desseins meurtriers à découvrir et une oppression grandissante dans le camp des pauvres étudiants. Mais on sent que tout n’a pas encore été dit et que le prochain opus devrait donner plus de vigueur au sextuor.

Graphiquement, l’ambiance comics est de rigueur. Joe Eisma réalise dans un découpage somme toute énergique un dessin sobre, stylisé et bien animé. Le travail sur les personnages est plaisant, les attitudes et les mimiques de ces derniers leur donnant un certain charisme. De même, sur les perspectives, on sent que l’artiste recherche réellement à donner de la profondeur à l’univers instaurer par son complice scénariste.

Un premier épisode qui donne déjà le ton, angoissant et sanglant et qui condamne ses personnages au meilleur comme (et surtout) au pire.

 

Par Phibes, le 31 août 2011

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