MORIN-LOURDEL (LES)
Famille de Lourdel

Suite de la saga des familles Morini et De Lourdel. La première, prolétaire, est concernée par le travail en usine, les grèves, la difficulté de vie voire la précarité. Elle agit et se bat aux côtés du front Populaire contre le mouvement fasciste. Malheureusement, Nicolas, le fils de la famille milite en faveur de l’extrême droite et fait œuvre de propagande.
La seconde, issue de la bourgeoisie est propriétaire et dirigeante d’entreprise. Hugues, le fils, médecin à l’hôpital, tourne le dos à sa famille et s’engage dans le combat contre le danger fasciste.

Les scandales politico-financiers se mêlent aux intrigues amoureuses entre les deux familles.
Le Front Populaire de Léon Blum va remporter les élections et Hugues de Lourdel devient député… Nicolas Morini n’a pas dit son dernier mot.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MORIN-LOURDEL (LES) #2 – Famille de Lourdel

Toujours aussi dense, cette histoire sert les deux auteurs avec bonheur. Le dessinateur se laisse aller avec son style jeté à la limite de la désinvolture qui amplifie largement le caractère snob de la classe bourgeoise de la France des années 34/38 . L’allure dandy et la mode de l’époque vont très bien avec son trait qui allonge, qui fluidifie et qui rend raffiné et élégant ce qu’il dessine.
Le scénariste peut se laisser aller à toutes les infidélités à l’Histoire en ajoutant des morceaux choisis qui lui permettent de mélanger la réalité et la fiction. Le résultat donne une saga contemporaine passionnante ponctuée d’une multitude d’intrigues amoureuses et de retournements de situations selon que les avantages financiers se trouvent à tel ou tel endroit !
Etonnant … actuel.. Peut aller jusqu’à l’exaspération devant tant d’acharnement et devant la mauvaise foi des plus vicieux. Les calculateurs s’en tirent à bon compte… !
La crise politique de 1934 est évoquée par Maric ainsi que la montée du fascisme des partis d’extrême droite. Le cours de l’Histoire est bien là mais Maric ajoute une jolie histoire d’amour qui nous fait rêver, ouf.. Du coup la vie est belle… Mais si, pourquoi pas ?
A lire pour le plaisir de l’œil et pour se faire plaisir tout court.

Par MARIE, le 5 janvier 2004

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