MOREA
La brûlure des ténèbres

Morea est sur le point de mettre un terme aux agissements de Gregoire Nonce, qui sape son autorité et qui est même aller jusqu’à se vendre à l’ennemi. Mais pour savoir qui est cet ennemi, Morea et Terkio doivent se rendre en Afrique. Un chef rebelle, nommé Mupata veut lancer une grande opération pour prendre le pouvoir dans son pays. Or pour parvenir à ses fins, il trouve appui auprès de Nonce qui lui fournit toutes les armes nécessaires à sa révolution pour libérer l’Afrique des puissances occidentales avec leur bras armé comme la DWC. Mais cet altruisme de Nonce cache en fait d’autres raisons bassement matérielles.

Par eric, le 1 janvier 2001

Notre avis sur MOREA #5 – La brûlure des ténèbres

Ainsi s’achève (je l’espère pour le moment) les aventures de la riche et séduisante héritière Moréa. A l’instar d’un Largo winch, elle utilise sa fortune pour améliorer un tant soit peu le monde et son entreprise. Morea n’était pas habituée à évoluer dans ce monde de requins, mais au fil des tomes elle a su faire cohabiter son destin de dragon et celui de son entreprise.
L’histoire s’achève ici en apothéose même s’ils ont souvent navigué de Charybde en Scylla depuis leur arrivée en Afrique. Rien ne leur a été épargné, et il semble pourtant si actuel ce cliché sur ce continent. Là-dessus, les auteurs arrivent à mettre en évidence les dysfonctionnements de notre petit monde en les transposant moins d’un siècle dans le futur. Si l’histoire est vraiment captivante, elle est secondée par le dessin de Thierry Labrosse qui possède un style propre avec un découpage vraiment fluide donnant une lecture agréable. Depuis Bug Hunters, ses héroïnes ont vraiment une image à nulle autre pareille. De plus, les couleurs participent aussi à cette ambiance réussie. Même si on est loin du côté chaleureux de Cuba, le résultat est toujours aussi réussi avec cet excellent rendu des proportions et des volumes.
C’est avec un petit pincement au coeur que l’on referme ce tome, en espérant que le mot "fin" rime un jour avec "à suivre".

Par Eric, le 26 mars 2007

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