MONSIEUR MARDI-GRAS DESCENDRES
Le téléscope de Charon

En fait, mardi gras se trouve au purgatoire, sur la planète Pluton. Les membres de « la corniche », eux même faisant partie des psychopompes, l’ont aidé à s’échapper de Ste Cécile.
Les psychopompes sont ceux qui transportent les trépassés à travers tout le système solaire jusqu’au pays des larmes.
Et mardi gras étant cartographe de profession, ils lui demande, en échange de son âme, d’établir une carte du purgatoire. Ce que le pouvoir en place veut empêcher

Par Gdseb, le 1 janvier 2001

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2 avis sur MONSIEUR MARDI-GRAS DESCENDRES #2 – Le téléscope de Charon

Liberge continue son œuvre dans ce deuxième tome. Après avoir posé le monde dans « bienvenue », il lance ici véritablement l’intrigue. De nouveaux personnages, de nouveaux groupes apparaissent : ça part dans tous les sens.
Le dessin est toujours aussi bien : chaque vignette est un plaisir, et regorge de détails, et il faut vraiment s’y attarder pour les saisir tous.
L’histoire, quant à elle, continue de progresser. C’est toujours aussi loufoque, mais tellement drôle. On croit que la vie s’achève, mais elle ne fait que continuer, avec les mêmes éternelles questions. Et on se rend compte alors à quel point notre existence est absurde.
Le tout est saupoudré de dialogues drôles et hermétiques. D’ailleurs, les termes obscurs utilisés par les responsables politiques et religieux, font réfléchir sur la façon dont les pouvoirs s’imposent par le discours, et l’importance de la sémantique dans toute forme de communication.
Au total, une vraie réussite, avec véritablement plusieurs niveaux de lecture.

Par Gdseb, le 25 mars 2003

Ce deuxième tome est à lire plusieurs fois, pour
assimiler les nouveaux personnages, pour comprendre l’intrigue qui démarre sur
les chapeaux de roues, et pour comprendre toutes les nuances des
dialogues toujours aussi savoureux… Dans ce tome, comme le dis si bien
Gdseb, la vie continue avec les mêmes et sempiternelles questions… Que
dire de plus, lisez le premier, puis celui-ci, et enfin, savourez le
troisième. Que du plaisir, on ne le répétera jamais assez.

Par Siam l'Archiviste, le 7 avril 2003

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