Monogatari

 
Le jeune empereur Avenir Radieux régnait sur le Monde du Ciel. Mais en 1815 après Barbe Étincelante, alors qu’il n’avait que seize ans, il fut pris d’un violent malaise des suites duquel il mourut.

Il fut pleuré par tous, à l’exception de son demi-frère qui, après des années d’éloignement, a ainsi pu revenir dans l’intention de faire valoir ses droits au trône et, de fait, ceux, futurs, de son propre fils…

Mais la place toute chaude laissée par le défunt empereur et rapidement attribuée à un successeur désigné allait être l’objet de la convoitise de plus d’un : concubines, régents, conseillers et autres prétendants au trône allaient tous manœuvrer pour arriver à leurs fins…
 

Par sylvestre, le 4 mars 2012

Notre avis sur Monogatari

 
Dans la tradition des grands classiques de la littérature fleuve japonaise médiévale, ce Monogatari (terme japonais désignant justement cette forme d’art) signé par l’Européen Alexandre Akirakuma (pseudo !) puise son relief et sa force dans la richesse de son casting, tous les personnages étant associés à un clan ou à une généalogie et s’imposant ainsi comme le vivier idéal pour tisser et relater nombreuses amitiés, relations, confiances, trahisons, alliances, désalliances et autres coups bas suite au décès d’un jeune souverain à donc remplacer.

C’est en bandes dessinées et avec des personnages animaliers aux noms malicieusement naïfs et imagés que nous est conté ce récit, choix sympathique pour son côté accessible mais néanmoins décalé au regard de la gravité (mine de rien !) des situations, voire d’un érotisme parfois bien marqué dévoilé à l’occasion de ces coucheries pendant lesquelles la politique parfois se laisse influencer !

C’est dans la collection "Carrément 20 sur 20" des éditions Glénat qu’est paru ce Monogatari dont les planches carrées bénéficient, en plus du dessin lisible et pour être plus agréables encore, d’une colorisation gaie et de vignettes aux coins arrondis.

Elle aura représenté un gros travail, cette bande dessinée : elle offre en effet cent vingt planches ! Mais cette générosité et sa richesse seront malheureusement synonymes pour certains avec une certaine complexité et une certaine lassitude à la longue, doublées de cette petite réflexion, en fin de lecture, qui fera dire éventuellement à certains que cette saga aurait pu continuer encore et encore à ce rythme et donc qu’elle ne présente pas de fin (normal, l’Histoire avec un grand H ne s’arrête jamais) qui clôturerait de manière un peu en "queue de sushi" cette oeuvre… A moins bien sûr que ce "one-shot" soit en réalité un test avant qu’un tome 2 ait le droit de voir le jour ?!…
 
 

Par Sylvestre, le 4 mars 2012

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