MONIKA
Vanilla dolls

Monika sort de prison après avoir effectué six mois de préventive pour détention d’explosifs. Prise pour une terroriste, il faudra que la série d’attentats qui secoue le territoire perdure après son arrestation et que la police mette la main sur le poseur de bombe pour qu’elle soit relâchée.
Cette sinistre méprise la place face à la secte Crucis, une organisation d’extrémistes qui souhaitent créer un nouvel occident, n’hésitant pas à recourir aux plus viles extrémités pour déstabiliser la société.

Par olivier, le 28 octobre 2015

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Notre avis sur MONIKA #2 – Vanilla dolls

Récupérée par Théo, son seul ami, à sa sortie de prison, les événements vont s’enchainer pour Monika avant qu’elle ne tente de reprendre la main. Mais les implications sont multiples et le déterminisme des allumés de Crucis, dont sa sœur fait partie, laisse deviner une confrontation violente.

Un thriller aux niveaux de lecture multiples qui s’entremêlent tout en gardant leur propre autonomie, Théo et les japonais, la cybernétique et son utilisation, les dérives sectaires et le fanatisme, l’amour, l’art et la recherche d’un esthétisme absolu. Chaque pièce de ce puzzle fini par prendre sa place dans un tableau où la tension érotique affleure sous le pinceau de Guillem March.
Thilde Barboni construit un scénario palpitant, a l’ambiance tendue en plaçant ses personnages et leurs émotions au cœur du récit.
Des personnages qui avancent sous un jeu de masques troublant, dissimulant leurs sentiments et ne laissant affleurer qu’une part d’eux-mêmes.

Que les femmes de Guillem March sont belles, son dessin à l’esthétisme sensuel ravi les yeux et apporte à ce thriller une dimension raffinée à l’élégance précise.
La fluidité de la mise en page, la délicatesse des traits des personnages où les émotions s’inscrivent dans un regard donnent à ce diptyque une densité et un réalisme envoûtant.

Par Olivier, le 28 octobre 2015

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