Le monde selon Zach

Zach est un jeune idéaliste qui porte sur le monde un regard empreint de naïveté et d’innocence. Il est persuadé que les ampoules colorées, par exemple, permettent de limiter le stress dans la vie… Mais un soir, après le boulot il apprend que sa copine le laisse tomber, fatiguée par ce comportement en marge de la réalité. Les pas de Zach l’emmènent vers un une boite ou se tient le festival de l’érotisme. Sans vraiment prendre conscience de ce qui l’entoure, le jeune homme rencontre Clelia, une star du X qui commence à sérieusement se lasser de son métier. Sur un coup de tête, séduit par ce doux rêveur, elle décide de le suivre, en route pour la Corse…

Par fredgri, le 24 avril 2018

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Notre avis sur Le monde selon Zach

Il y a des petits albums, tout en simplicité, que l’on ne voit pas venir au tournant et qui soudain se glissent sous nos yeux…
Ce Monde selon Zach est de ceux là, sans prétention, si ce n’est de nous présenter une personnalité complètement atypique, un doux dingue plein de charme, un peu largué, mais qui ne se laisse pas pour autant démonter.

Bien sur, le scénario force le portrait, insiste sur ces petits rien qui évoquent l’innocence de Zach, sa bonté. Sous ses yeux, le monde prend des couleurs, il devient plus joyeux, il est d’un coup plus pittoresque, plus attractif. On a envie de nous y allonger, nous aussi, de nous laisser emporter par ces sensations… Mais à aucun moment, on n’oublie qu’il ne s’agit en effet que d’une vision déformée, d’une illusion qui n’est là que pour transcender ce jeune homme qui n’a finalement pas grand chose, si ce n’est un cœur gros comme ça !

Cette histoire, lue des dizaines de fois auparavant, ne manque malgré tout pas son but. On se laisse prendre par la main et l’espace de ces 80 pages on aimerait bien suivre aveuglément ce drôle de héros rêveur !
Alors peut-être que le fait de sans cesse contre balancer les visions de Zach par d’autres, plus réalistes, a tendance à régulièrement parasiter ce message d’ouverture vers l’autre, c’est clair, néanmoins cela fait du bien de plonger dans cette comédie légère, aux couleurs de ces lampadaires roses qui vont progressivement animer la ville, le pays…

Un petit album plein de sincérité, qui se laisse apprécier, tranquillement, comme un bon dessert…

Par FredGri, le 24 avril 2018

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