La molécule du désir

Le docteur Steiner découvre, dans son laboratoire, une nouvelle molécule capable de stimuler le plaisir de la personne qui l’avale, de même qu’elle amplifie son pouvoir séducteur. Elle demande à sa jolie assistante japonaise, Yumi de devenir son premier cobaye humain. Et, à l’occasion d’un voyage à New York, pour présenter la molécule à un banquier, les deux femmes vont expérimenter son étonnant pouvoir…

Par fredgri, le 17 juillet 2014

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Notre avis sur La molécule du désir

On connait Alex Varenne, maître es érotisme, qui revient ici à ses premiers amours de BD en complétant les "aventures" de la belle Yumi et du docteur Steiner !
Evidemment, le ton est donné pratiquement dès les premières pages. Sous prétexte d’explorer, à petites doses pour commencer, les effets de la molécule sur Yumi, Varenne entraîne son héroïne, puis au bout d’un moment, le professeur Steiner elle même, dans une suite de situations complètement défouloirs ou les uns et les autres ne peuvent retenir leur excitation puis prennent la jeune fille dans toutes les positions imaginables. Les récits se succèdent l’un après l’autre, en se ressemblant, répétant sans cesse le même schéma, avec quelques variations tout de même, mais bon…

On se rend vite compte que malgré tout tout se tient sur le graphisme lui même. Varenne livre ici des planches la plupart du temps magnifiques, un très beau noir et blanc ou évolue cette superbe japonaise ! Il y a bien quelques chapitres visiblement bâclés qui viennent quelques peu entacher le volume, toutefois, cela reste très agréable de retrouver cet artiste qui pose ici un regard sur le désir lui même, sous sa forme la plus bestiale, la plus sauvage, celle qui ne peut résister à l’appel du sexe, sous quelques formes que ce soit ! C’est l’occasion rêvée pour mettre en scène tout les fantasmes les plus cliché qui soit, les grosses, les petites, à plusieurs, entre femmes, prises violemment, avec des inconnus, dans un bois etc. Tout y passe, comme dans un catalogue.
C’est peut-être le point qui me chagrine le plus ici, ce côté bassement démonstratif, sans aucun fond.

En attendant, il ne faut pas bouder le plaisir de revoir du Varenne…

Par FredGri, le 17 juillet 2014

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