MOINE FOU (LE)
Poussière d'or

He Pao et Petit Li assistent à l’attaque d’un convoi par des bandits. Sans vouloir prendre la défense des riches commerçants victimes ni des pauvres brigands "crève-la-faim", leur intrusion dans le tableau fait que la rixe cesse : les pilleurs partent.

He Pao fait alors la connaissance du maître du convoi : Buchier. Ce dernier est français et vit depuis de longues années du commerce en Chine. Intrigué par la présence de cette européenne au nom asiatique qui vient de sauver son convoi de marchandises, Buchier finit par savoir qui est He Pao et par lui dire qu’il connaît quelqu’un qui pourrait lui apprendre des choses sur ses parents : "Le Persan".

He Pao part donc sur l’île où Le Persan vit. Qui dit île dit bateaux, et qui dit bateaux dit pirates. Ainsi, la traversée sera une nouvelle épreuve pour He Pao ; une nouvelle avant celles que lui réserve sa rencontre avec Le Persan. 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MOINE FOU (LE) #10 – Poussière d’or

Le Moine Fou sera resté un leitmotiv, un fil conducteur, mais une fois encore, ce mystérieux héros éponyme de la série n’aura pas daigné se montrer. Par contre, on en apprendra d’un seul coup beaucoup plus sur la jeune européenne grâce à sa rencontre avec un autre ressortissant des lointains pays de l’ouest : Buchier le français. On avait appris son prénom au tome 6. Voilà maintenant que nous est dévoilé le nom de famille de He Pao… Un nom qui d’ailleurs ne devrait peut-être pas être vraiment sien… Tadam !

Fin un tantinet bizarre pour une série dans laquelle on aura suivi l’héroïne sans cesse en quête de réponses : bien des choses n’auront en fait pas trouvé de solution. On aimerait donc que la série ne s’arrête pas ainsi. Vink a-t-il compris cela en continuant de faire vivre He Pao dans sa série "Les voyages de He Pao" ? A ce jour, je ne les ai pas lus, ces autres albums, alors je ne peux pas vous en dire plus. Mais j’y viendrai, c’est sûr : j’ai trop apprécié le Moine Fou !

Fin de lecture un peu comme la fin d’un film après lequel on a du mal à ressortir de la salle et retrouver la réalité : après 10 tomes, on a bien eu le temps de se plonger dans ce merveilleux univers de Vink. Un auteur à découvrir, donc, pour ceux qui ne le connaissent pas et qui, s’ils accrochent, auront le bonheur de n’avoir pas qu’un ou deux albums seulement à se mettre sous la dent !

Recommandé !

Par Sylvestre, le 20 février 2006

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