MOINE FOU (LE)
Le moine fou

 
Le royaume des Han était pourtant l’une des dernières régions à connaître un semblant de tranquillité, malgré la menace des tribus Jin. Or, un vent de folie semble quand même le traverser. Maître Kong, le fils de Yu Feng sème le désordre, la terreur. Ce jour-là, il a incendié, au village, la maison de la famille du "petit barbare". Il semble d’ailleurs que Kong en ait tout particulièrement après ce "petit barbare", et on comprendra mieux pourquoi lorsqu’il essaiera de l’attraper : sa jeune proie, jeune gardien de buffles, est en réalité une fille ! Elle s’appelle He Pao, ou plutôt, c’est son nom depuis qu’elle a été recueillie après le décès de ses parents, des italiens.

Obligée de fuir son village pour échapper au meurtrier de ses parents adoptifs qui ont péri dans l’incendie de leur demeure, He Pao, blessée, va trouver refuge auprès de nonnes. Au cours de leurs pérégrinations, elles vont se voir proposer par un certain Wang-Po d’être guidées jusqu’à un endroit où elles pourraient trouver de multiples plantes médicinales pour soigner la jeune fille.

Mais cette invitation était intéressée : Wang-Po, dit "le boiteux" est le chef d’un groupe de gens, des fous, des drogués, qui les ont conduites là celui qu’on nomme le "moine fou" serait retiré. Ce moine fou serait maître d’un art martial extraordinaire. Wang-Po est bien décidé à combattre ce moine fou, mais utilise He Pao et les nonnes comme éclaireurs…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MOINE FOU (LE) #1 – Le moine fou

 
"Le Moine Fou". D’entrée, ce nom de série sonne comme le titre d’une légende asiatique. Si l’on en parle, dans l’histoire, de ce moine fou, on ne l’y verra pourtant pas. Ou pas encore, en tout cas. Cette absence remarquée est rendue d’autant plus intrigante qu’on prête à ce personnage un enseignement, des pouvoirs, qui sont pressentis comme étant le fil conducteur de la série.

Vink, auteur d’origine viet-namienne, dessine son histoire avec grand talent. Vous apprécierez son trait fin, précis, et embelli par de superbes couleurs directes bien que parfois, des petites touches impressionnistes puissent surprendre (j’ai à l’esprit un premier plan de feuilles… bleues, par exemple !)

Mais la grande question que je me pose est quand même la suivante : pourquoi avoir choisi une héroïne d’origine européenne quand une femme asiatique aurait très bien pu faire l’affaire ? La réponse se trouvera peut-être dans la suite…

Présentation de l’héroïne, avertissement au lecteur sur la probable importance des arts martiaux dans cette œuvre, ce premier tome introduit bien la série et donne envie de se pencher sur la suite !
 

Par Sylvestre, le 13 février 2006

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