MISTER HOLLYWOOD
Boulevard des illusions

Hollywood : U.S.A.
Orson Wells est un jeune homme dont le rêve est d’être scénariste. Il débarque à Hollywood afin d’y réaliser son rêve. Recommandé à Julian Katsberg, un des "patrons" des studios Mountain Pictures, il se lance dans l’aventure. Débutant avec de petits boulots l’un de ses scénarii va être accepté par le cinéaste. Mais Orson a aussi des problèmes de santé : il est asthmatique et a quelques phobies, qui ne vont évidemment pas s’arranger dans la grande ville.
Et Hollywood, même si cela donne du rêve, cela peut aussi vous offrir des cauchemars…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MISTER HOLLYWOOD #1 – Boulevard des illusions

Hollywood : le nom vous fait rêver. Cela vous évoque des films de légendes, des lieux mythiques, des noms de stars.
Gihef le scénariste de cette série a lui aussi sûrement rêvé d’Hollywood. Mais ici, il va nous entraîner de l’autre côté du miroir, il va nous montrer l’envers du décor. 

Gihef est le dessinateur des séries Les enchaînés ou Haute sécurité (toutes deux scénarisées par Callède). Avec Mister Hollywood, il montre aussi son talent comme scénariste et comme dialoguiste. Je trouve qu’il faut bien aussi insister là-dessus car le dialogue a son importance dans une histoire. Il a sûrement du se renseigner pour nous conter cette histoire. Ce que l’on peut lui reprocher est de prendre son temps pour nous lancer dans l’intrigue. Il commence par nous présenter le personnage, Orson Wells (pas Orson Welles, l’auteur de Citizen Kane) et peu à peu le rêve va virer au drame. C’est à partir de là que le rythme s’accélère. Il nous présente aussi toute une galerie de personnages assez "malades", bizarres, dirons-nous. De ce côté là, cela me fait penser au film Mulholland Drive de David Lynch, sans la même noirceur.
Ce récit me fait penser aussi à certains romans noirs américains comme Les arnaqueurs de Thompson, par exemple. 

Du côté du dessin, Eric Lenaerts, qui a aussi travaillé sur la série La fugitive ou les Romantiques, fait un bon travail. Son style graphique, tout comme le lettrage, nous fait penser à du Berthet. Ce style convient d’ailleurs très bien à ce genre de récit. 

Boulevard des illusions est un premier tome qui met en place cet univers, qui permet de faire connaissance avec le personnage et qui pourrait par la suite être une série prometteuse.
A surveiller donc.

Par BERTHOLD, le 3 février 2009

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