MISS PAS TOUCHE
Du sang sur les mains

Blanche est toujours au Pompadour, bordel dans lequel elle continue sa petite enquête sur le meurtre de sa sœur. Mais seule face au problème, elle fini par se persuader que les coupables sont le rouquin et monsieur le directeur du Pompadour, et rattrapée par les travers de ses ennemis elle se laisse gagner par leurs pulsions meurtrières.
En parallèle, Blanche apprend davantage à connaître ses « collègues » et son « métier », elle commence même à être réputée parmi les habitués.
Finira-t-elle par y voir plus clair au milieu de tous ces personnages mystérieux.

Par mat, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MISS PAS TOUCHE #2 – Du sang sur les mains

Le tome 1 de Miss Patouche avait fait une très bonne impression de manière générale et voilà ce tome 2 qui ne risque pas de faire le contraire.

Ce second volet apporte la conclusion de l’histoire qui s’avère être bien plus que ce que l’on aurait cru.

La petite enquête menée par Blanche se transforme dans cet album en véritable thriller rondement mené et très très bien ficelé. Et l’on en trouve peu comme ça en bande dessinée.
Miss Patouche s’avère être, comme toutes les meilleures intrigues, bourrées de petits éléments insignifiants qui prennent tout leur sens d’un seul coup. On se fait tout simplement bluffer.

Le trait de Kerascoët, qui rappel celui de Christophe Blain, se montre aussi efficace dans les décors détaillés et baroques que dans les scènes d’actions. A la fois Vif et détaillé, lâché mais toujours juste. Il apporte a cet ouvrage une lisibilité indispensable à une telle intrigue. Il n’y a jamais de confusion dans les personnages ou les lieux. Enfin la couleur apporte énormément a l’ambiance générale.

Le tout est servi, comme dans le premier, dans un l’univers des maisons closes des années 30 et est traité avec la légèreté d’une nouvelle.
Bref, voici un cocktail où tout fonctionne à merveille, servi en deux plats, cette petite histoire est parfaitement maîtrisée.
Pour la deuxième fois, peu de gens trouveront de quoi médire du travail de Hubert et Kerascoët.

Miss Pas Touche, c’est sympa !

Par MAT, le 5 mars 2007

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