MISS OCTOBRE
La morte du mois

Viktor est toujours à la recherche de celui qui l’a agressée et laissée traumatisée et sourde. Il y a un grand blanc dans sa mémoire sur cette nuit là, aussi a t’elle engagé un détective privé Juanita Jones afin de l’aider à retrouver son violeur.
Pendant ce temps, la police piétine dans son enquête sur le tueur des Miss. Après Miss Janvier et Miss février, c’est une Miss mars qui est découverte, poupée meurtrie et sanguinolente exposée en une caricature de ces demoiselles qui prennent la pose, sexy, sur la couverture papier glacé des tabloïds.

Par olivier, le 21 juin 2013

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Notre avis sur MISS OCTOBRE #2 – La morte du mois

Contactée par un mystérieux informateur qui prétend savoir qui l’a agressée et prêt à monnayer son information cent mille dollars, Viktor, cambrioleuse de haut vol, va se lancer dans une bien dangereuse aventure afin de trouver l’argent.
La solution pour ne rien demander à son père: faire chanter un des amis de ce dernier, milliardaire comme lui. Mais si ce dernier est sex-addict et saute une bonne partie de son personnel féminin, ce n’est pas un enfant de chœur qui lâchera une telle somme sans broncher.
Parallèlement, le lieutenant Clegg piétine dans son enquête, le tueur en série ne laisse pas d’indices, et cette situation n’est pas sans réjouir l’inspecteur Ariel Samson qui souhaiterai se voir confier l’affaire.

Le lien entre les deux affaires? Le tueur a décidé que Viktor serait sa Miss Octobre.

Stephan Desberg nous replonge pour ce second tome au cœur de Los Angeles, mais le Los Angeles coté friqué où le sordide se dissimule sous une apparence chic et glamour.
Le tortueux scénariste déroule son récit avec talent, multipliant les fausses pistes, les petits détails qui poussent le lecteur à de fausses certitudes, à des conclusions erronées.
On se laisse totalement absorber par l’ambiance et la tension délétère qui baigne le récit. Desberg a le don de créer des personnages criants de crédibilité dont le rôle déborde largement le cadre de la simple intrigue policière, ils ont une vie de famille, des maitresses, un passé, toutes chose qui ne peuvent pas être sans influencer leur comportements et leurs relations.
Tout le talent d’Alain Queireix est de rendre presque palpable cette ambiance oldies, de nous replonger dans les années 60, de créer le cadre parfait pour ce polar noir et sanglant avec un décor aussi réaliste.
Un second tome qui nous entraine encore plus dans les méandres d’une intrigue méticuleusement orchestrée, où Stephan Desberg manipule le lecteur avec subtilité et où Alain Queireix, par son trait fin et précis apporte un réalisme et une sensualité indissociables d’une excellente série.

Par Olivier, le 21 juin 2013

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