MISS ENDICOTT
Tome 2

L’équipe de Miss Endicott sait qu’il va se passer quelque chose de dramatique à minuit dans Londres. Mais quoi ? Le secret semble être lié à cette fameuse machine cachée dans le monde souterrain. Le groupe s’apprête donc à descendre pour la détruire. L’enlèvement de Kevin pourrait malheureusement remettre en cause tous leurs plans.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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2 avis sur MISS ENDICOTT #2 – Tome 2

Si j’ai un peu moins aimé ce second volume, je crois que ce n’est pas la faute des auteurs ou de leur travail, mais celle de leurs personnages, et notamment de Marguerite et du Maître, qui sont l’un et l’autre très importants dans le scénario…

Alors que j’avais apprécié les ambiances du tome 1, je me suis retrouvé avec deux héros en plus, et qui ne m’ont pas vraiment séduit. Je m’amusais pourtant de la présence de Darren et de son acolyte, par exemple, alors qu’ils étaient du genre à ne pas s’attirer plus de sympathie que cela, au début. Mais cette Marguerite véhémente tranche trop avec Prudence. Quant au Maître et à son invention digne de La guerre des Mondes, je les ai trouvés trop exacerbés par rapport à l’histoire qui aurait pu vivre sans qu’on pousse ces personnages dans de tels extrémismes. Voilà. La première ne m’a pas parue très utile à l’histoire ; le second introduisait un décalage trop important par rapport au récit du tome 1 (alors que j’étais forcément au courant, avec ce monde des oubliés, qu’on était plus dans la fable que dans l’histoire vraie !)

Cela dit, c’est mon ressenti des choses, et je comprendrais parfaitement qu’il ne soit pas celui des autres. Je dois quand même préciser que dans l’ensemble, j’ai trouvé très bon et très agréable ce diptyque et que je le recommande donc fortement, d’autant qu’il est accessible aux jeunes lecteurs, ce qui n’est pas coutume au catalogue de la collection Signé.

Par Sylvestre, le 14 décembre 2007

Miss Endicott est une des belles surprises de cette rentrée. J’en avais beaucoup entendu parler et comme je savais que le tome 2 sortait un mois seulement après le premier, j’ai attendu, cherchant à  m’offrir une lecture complète d’une traite. Je ne l’ai pas regretté !

Les auteurs nous emmènent à Londres, dans les bas quartiers de l’époque victorienne. Miss Prudence Endicott, gouvernante le jour, y joue le rôle de conciliatrice la nuit. Son travail consiste à résoudre les problèmes des gens qui viennent la voir. Une sorte de super héroïne mais sans pouvoirs magiques.

C’est d’ailleurs une des caractéristiques de ce livre. Chaque page est teintée d’une ambiance indéniablement fantastique mais, pourtant, nous avons toujours affaire à des personnages indéniablement humains. Certains ont des apparences moins engageantes que d’autres, pouvant parfois paraître étranges avec leurs visages un peu difformes, leur petite taille ou leurs yeux brillants. Qu’importe, ils n’en restent pas moins hommes et agissent avec des méthodes généralement très « terre à terre ».

Du coup, on pénètre dans cette aventure naturellement, d’autant que l’histoire est bien amenée et que les personnages sont très charismatiques. Les auteurs ont aussi mis une bonne dose d’humour dans leur récit, ce qui lui donne un peu d’impertinence. Ajoutons à cela quelques scènes d’action et des duels que n’aurait pas renié Clint Eastwood, des dessins vraiment réussis et collant à l’ambiance générale, et vous avez là un joli paquet d’ingrédients qui mènent droit au succès.

Enfin, cerise sur le gâteau, chacun des deux albums fait 80 pages alors que le prix, lui, reste très proche des autres albums. Merci donc au Lombard pour avoir permis à Fourquemin et Derrien de mettre entre nos mains cette excellente histoire. Maintenant, on aimerait bien une suite. Bon, je sais, ce n’est pas le but de la légendaire collection « Signé ». Mais là, on ne pourrait pas faire un petit effort ? Non ?

Par Legoffe, le 15 octobre 2007

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