La vie et les combats de Angela Davis

 
Née en Alabama à une époque où le racisme fait impunément de trop nombreuses victimes, l’Afro-Américaine Angela Davis va militer pour la cause noire et développer des accointances avec le communisme au cours des séjours qu’elle fera en Europe dans le cadre de ses études ou "au pays" où elle sent bien qu’elle a une impérieuse mission à mener.

Sa vie basculera lorsqu’une arme enregistrée à son nom sera associée à des meurtres survenus pendant une improbble mutinerie dans une prison où elle suivait, afin de les innocenter lors de leur imminent procès, les "Trois de Soledad". Son emprisonnement, injuste et clairement politique, donnera naissance partout dans le monde à des mouvements qui la soutiendront dans son combat et la hisseront au rang d’icône.

Par sylvestre, le 14 mars 2020

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Notre avis sur La vie et les combats de Angela Davis

 
Au fil de chapitres se distinguant par des styles graphiques différents, la vie de l’activiste Angela Davis nous est contée, de son enfance marquée par les injustices de la ségrégation raciale jusqu’à la reconnaissance internationale du bien-fondé et de l’humanité des combats qu’elle a menés sur le terrain et dans les milieux carcéraux.

La scénariste Sybille Titeux et le dessinateur Amazing Ameziane n’en sont pas à leur coup d’essai dans ce genre de biopic : on leur doit déjà, par exemple, la BD Muhammad Ali parue aux éditions du Lombard. Avec cette bande dessinée intitulée Miss Davis, c’est sur plus de 190 pages qu’ils nous plongent dans les tumultes de la destinée extraordinaire d’une gamine voulant prendre sa revanche suite aux violences et aux injustices qui ont rythmé ses jeunes années et lui ont arraché des amis. Enfance, études, militantisme, incarcération, procès, vie publique et vie privée mais aussi portraits ou leçons de politique : page après page, l’identité d’Angela Yvonne Davis nous est révélée.

Ce genre de bande dessinée est d’un grand intérêt puisqu’il permet au grand public d’aller à l’essentiel en obtenant la réponse à sa question : "Mais pourquoi donc cette personne est-elle passée à la postérité, au fait ?" On connaît parfois des noms sans plus trop savoir qui les porte !

Cependant, malgré ses objectifs louables, cet ouvrage aux éditions du Rocher est malheureusement un document qui se tire une balle dans le pied à cause d’un flagrant manque de relecture. En effet, tout au long du corpus, c’est pas moins d’une centaine de fautes de français qui vous écorcheront l’oeil (parfois 4 fautes par planche, je n’ose pas écrire "Liste sur demande" !) et qui finiront par vous faire vous focaliser sur cette récurrente agression visuelle plutôt que de vous maintenir concentré sur le sujet. Quelle torture !

Alors… A vous de voir. On peut se promener dans le champ tant qu’on évite les mines…
 

Par Sylvestre, le 14 mars 2020

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