MILLENAIRE
L’haleine du diable

Norvège automne 997, une tribu se bat contre des trolls qui peuplent la région. Le sorcier fait une prédiction où ils devront sacrifier un homme. Six mois plus tard, Raedwald, Arnulf et Rowena reviennent d’Ecosse après avoir retrouvé le coffre sur les ordres du pape.
Le bateau de Rowena est pris dans un étrange brouillard où des brumes semblent les attaquer. Et comme si cela ne suffisait pas, au matin, ils sont attaqués par un kraken qui blesse Rowena et détruit le bateau. Heureusement ils arrivent sur une île. Peu de temps après, un bateau viking les accueille à bord. Godfred, le capitaine, leur apprend qu’ils se trouvent près de l’Islande. Pour soigner Rowena, Godfred les ramène dans son village qui subit des graves troubles après la mort de leur ancien chef.

Par fef, le 1 janvier 2001

Notre avis sur MILLENAIRE #3 – L’haleine du diable

Les aventures de Raedwald et de ses compagnons se suivent mais ne se ressemblent pas. L’ambiance est encore différente de celle des tomes précédents. Les deux premiers avaient plus une ambiance enquête policière et/ou recherche. Dans celui-ci, on a un cadre plus politique et guerrier. Raedwald se trouve dans une lutte pour le pouvoir dans le village et va tout faire pour aider Godfred et ainsi payer sa dette pour l’avoir sauver.

Mais cela ne l’empêche pas d’enquêter encore une fois sur les sylves et les changelins d’autant plus que Thanner, le conseiller du pape, se retrouve une nouvelle fois sur sa route. Il va voir de nouveaux éléments qui confortent ce que je pensais dès le tome précédent. On s’éloigne de Thorgal pour trouver sa propre voie ou les extra-terrestres sont présents. Maintenant, cela me donne l’impression de lire une sorte d’X-files au moyen age. Sauf que certains éléments et petites phrases m’amènent de nouvelles questions. La situation n’est peut-être pas aussi simple que ça.

En plus des histoires sur chaque tome, très prenantes, on a un dessin magnifique sur cette série. Je ne trouve pas d’autres mots. J’adore ce style de dessin. Je le trouve très précis et vivant. Autant sur les scènes d’actions que sur les décors ou les personnages et leurs expressions. J’ai particulièrement aimé celles d’Arnulf en total accord avec ses réflexions désabusées lors des ‘discours’ de Raedwald.

A partir de ce tome qui tient toutes les promesses que j’espérais, cette série fait partie de celles que je recommande chaudement et dont j’attends impatiemment la suite.

Par Fef, le 6 décembre 2005

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