MILLE ET UNE NUITS
Tome 2

 
Découvert s’étant introduit dans le palais pour sauver sa sœur, Shéhara va être pardonné et épargné, mais gardé dans le harem du sultan par ce dernier… Il va désormais faire office de poète conteur auprès du sultan.

Dans le désert, Douna n’aura pas longtemps échappé à son destin et, aux mains de soldats du sultan, elle est conduite auprès de lui, prisonnière. Mais alors que la caravane évolue vers la ville, elle fait l’objet d’une attaque menée par Ali, un ami de Douna et Shéhara.

Ali et ses hommes vaincront. Ambitieux de créer un monde meilleur, ils vont commencer par tenir prisonniers le sultan Shahryar et son garde du corps. Loin de se réjouir ouvertement de cette inversion des rôles, Shéhara va aller trouver le sultan et lui conter, à travers les barreaux de sa cellule, l’histoire d’un certain Cheo-Yong…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MILLE ET UNE NUITS #2 – Tome 2

 
Je me faisais la remarque lors de la lecture du premier tome qu’il était un peu étrange de voir des personnages moyen-orientaux dessinés "manga" : on a tendance à les voir comme des asiatiques d’extrême-orient. L’habitude, quoi. On s’y fait pourtant vite, même si Ali apparaît vraiment plus, avec son bandeau sur la tête et ses cheveux "pointus", comme un héros du type Yu-Gi-Oh plutôt que comme un homme des sables !

Cette série se basant pour beaucoup sur les contes, les auteurs jouent avec leur liberté de récitants et vous verrez qu’en seconde partie, ils s’offrent une nouvelle (très grande) parenthèse et c’est bel et bien en Corée que nous partirons ! Loin du sultanat de Shahryar.

Une part plus importante est faite dans ce volume 2 à l’homosexualité, même si elle est principalement suggérée (parfois fortement comme dans une des scènes du début) et, en ce qui concerne les "héros gentils", même si elle est non consentie… Féminins ou masculins, les personnages clés sont, il est vrai, dessinés de manière à être désirables. Le dessin est fin et fait donc ressembler les hommes (qui en plus ont les cheveux longs) à des femmes… Le malaise du lecteur qui ne souhaite pas être voyeur est donc peut-être moins fort, mais peut-être plus sournois puisque le dessin "aide à faire passer"… !

Il n’empêche qu’au-delà de ces considérations de mœurs et qu’au-delà de cet équilibre entre le réel (ce qui se passe dans le sultanat) et le légendaire (les histoires que Shéhara raconte), Mille et une nuits reste un manhwa très esthétique et très agréable à lire.
 

Par Sylvestre, le 15 octobre 2007

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