MIDNIGHT EYE GOKU
Volume 4

Gokû enquête sur la mort d’un de ses amis détective privé. Cela le mène à Kendô, le chef d’une famille mafieuse. Ce dernier a vraisemblablement détourné une grande quantité d’or stocké dans un bateau naufragé. Le meurtrier serait sur la trace de cet or.
Mais Gokû n’est pas le seul à vouloir retrouver le tueur. Un commando de femmes disposant d’armes de hautes technologies sont également à sa poursuite. Derrière elles, semble se cacher le gouvernement américain, désireux de détruire les traces d’essais génétiques qui ont abouti à la création d’un monstre.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MIDNIGHT EYE GOKU #4 – Volume 4

L’auteur de cette série n’est autre que le père du célèbre Cobra, Buichi Terasawa. Jusque-là, aucune autre de ses œuvres n’avait été publiée en France. Nous pouvons donc saluer l’initiative de Taifu Comics qui comble une partie du vide.
Gokû est un héros particulier, inventé à la fin des années 1980. Il s’agit d’un ancien flic agissant maintenant pour son compte, et dont le corps cache quelques bijoux d’électronique. Ses yeux sont ainsi capables de lire un microfilm et son cerveau peut aller rechercher des informations dans les bases de données de la police.

Cela rappellera par certains aspects L’homme qui valait trois milliards, mais dans un registre bien plus sombre. Ce thriller dispose en effet de son lot de violence et de fantastique. Les belles femmes dénudées ont aussi leur place dans l’histoire, ce qui ne surprendra pas les fans de Terasawa !
Le scénario est aussi efficace qu’original. Sa façon de jouer sur la recherche génétique permet d’étonner le lecteur et de mettre en scène des animaux disparus depuis longtemps. Seule la fin de l’histoire aurait mérité un travail plus abouti, mais ne boudons pas notre plaisir car ce seinen est vraiment agréable à suivre.

Ce quatrième volume est complété par une seconde histoire, plus courte, qui a pour cadre… le Paris-Dakar. Gokû est engagé pour protéger une motarde qui n’est autre que son ex-petite amie. Là aussi, le récit est développé de façon plaisante. Il donne, de plus, un visage plus humain à notre héros.
Le graphisme a, lui, un peu vieilli. Plus proche du comics que du manga, il est bien marqué « années 80 ». Cela ne l’empêche pas d’être agréable. Les traits sont précis et très réalistes.

Voilà donc un bon polar teinté de fantastique qui permettra d’accroître votre connaissance de l’univers de Terasawa et de passer un bon moment.

Par Legoffe, le 29 septembre 2008

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