MICHEL VAILLANT (NOUVELLE SAISON)
Renaissance

L’opération financière lancée sur la firme Leader par Jean-Pierre Vaillant ayant été un fiasco, la société familiale Vaillant, en pleine déroute, en paye désormais le prix fort. Dans un geste désespéré, celui-ci s’est jeté du haut d’une falaise et se trouve actuellement entre la vie et la mort. Toutefois, si la structure n’est plus ce qu’elle était, l’âme Vaillant reste intacte. Et pour faire front à cette bérézina, elle a décidé de placer ses derniers deniers dans l’achat de quatre Formule E pour participer au Grand prix de Paris. Et c’est Patrick Vaillant, le fils de Michel, qui a pris en main le montage et le réglage de ces bolides électriques. Il ne manque plus que les pilotes. Si Steve Watson est de la partie, Michel Vaillant, toujours perturbé par le suicide de son frère dont il se rend responsable, n’a pas la motivation nécessaire. Se pourrait-il qu’il change d’avis et qu’il puisse prendre conscience que sa participation à l’ePrix de Paris est indispensable pour l’avenir de Vaillante et que piloter est toute sa vie ?

Par phibes, le 11 septembre 2016

Notre avis sur MICHEL VAILLANT (NOUVELLE SAISON) #5 – Renaissance

Après nous avoir abandonné de façon très brutale à la fin du tome précédent, le team composé par les scénaristes Philippe Graton, Denis Lapière, suivis par les deux dessinateurs Marc Bourgne et Benjamin Benéteau, reviennent nous livrer la suite des péripéties tragiques de la famille Vaillant.

Désormais rachetée par la société Slate (dirigée par le manipulateur Ethan Dasz), la firme Vaillant se retrouve maintenant au pied du mur. Nous la retrouvons donc dans une ambiance plutôt morose suite à la tentative de suicide de Jean-Pierre qui n’a pu avaler la manœuvre de son ancien associé. Malgré ces déboires et parce qu’il est question de Renaissance, la firme Vaillant est donc appelée à prouver ses capacités et à reprendre le collier. C’est donc tout naturellement par la compétition que la firme Vaillant va tenter de renaître et ce, grâce à l’investissement de Patrick, le fils de Michel et Françoise.

Force est de constater que cet épisode conforte cette modernité qui caractérise la deuxième saison. Non seulement, elle se cale à l’actualité du sport automobile (ici l’ePrix de Paris qui fait courir des voitures 100% électriques), à ses techniques les plus élaborées mais également elle ne manque travailler plus en profondeur les caractères de chaque personnage. Ici, c’est le personnage central Michel Vaillant qui s’expose, dans une prise de conscience difficile qui met en balance son propre équilibre. De même, on saluera la fluidité du scénario qui, telle une mécanique bien huilée, aspire complètement le lecteur et l’entraine dans des circonvolutions détonantes.

La partie graphique est également de haute volée. Réalisée à quatre mains, cette dernière se nourrit d’un réalisme extraordinaire qui, bien évidemment, appuie l’histoire contée. Les personnages sont des plus charismatiques, physiquement présents et volontaires (on perçoit à travers leurs expressions de la famille la force de caractère de chacun). Le travail sur les décors est aussi admirable. En particulier, les engins de courses (ici les Formula E) qui sont représentés dans des évolutions ébouriffantes et bruyantes à souhait.

Un excellent épisode qui conforte la pole position de cette grande saga automobile sur les autres séries du même genre.

Par Phibes, le 11 septembre 2016

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