MICHEL VAILLANT - HISTOIRES COURTES
Seventies

Les éditions Graton remettent à l’honneur sept histoires courtes publiées dans les années 70 en marge de la série principale dédiée au plus grand pilote de course automobile du 9ème art à savoir Michel Vaillant. Personnage indissociable de Jean Graton, ce dernier se voit donc associé à diverses aventures qui ont la spécificité de se dérouler sur des circuits mythiques. En route pour plusieurs tours de piste !

Par phibes, le 23 mars 2022

Notre avis sur MICHEL VAILLANT – HISTOIRES COURTES #2 – Seventies

Qui ne connaît pas le fameux Michel Vaillant, pilote émérite de la firme familiale Vaillante, promis à de nombreuses équipées, près de 70 au total, depuis son lancement en 1957 ? Pratiquement personne évidemment, car le généreux personnage a, grâce à la belle imagination et surtout à la grande passion de Jean Graton pour le sport automobile, pu conquérir plusieurs générations de lecteurs et susciter bien des émules.

Ce deuxième tome conforte l’intention première de la Maison Graton de refaire paraître des récits très courts créés par l’auteur originel en parallèle de la série phare. Initialement édités en 1970 dans un album de Michel Vaillant différent des autres intitulé Michel Vaillant annual, ces histoires agrémentaient le documentaire sur le sport automobile que l’ouvrage mettait en avant. Elles se voient par la suite republiées sous un titrage et un format différent, en deux volumes (Special Michel Vaillant et Spécial Steve Warson).

Trois de ces histoires tirées de ce diptyque font l’objet d’une nouvelle mise en avant, associées à trois autres, toujours des années 70, extraites du journal « Tintin sélection » et une dernière plus originale par son côté documentaire illustré. Tout ce lot commenté par Denis Lapière (qui participe activement à la saison 2) a la particularité de narrer des péripéties qui touchent de près des circuits et courses de grande renommée comme les 24h du Mans, Indianapolis, Monza…).

D’un abord évidemment très classique, ces historiettes ont tout de même l’avantage de nous plonger dans des circonvolutions très bruyantes, fortement documentées, avec des personnages comme Michel, pratiquement intouchable, on ne peut plus bienfaisant. Malgré le défaut d’une colorisation assez fade (certes la recolorisation de certains épisodes apporte du mieux), le travail graphique reste d’excellente qualité pour l’époque, surtout dans la restitution des fameuses voitures en pleine exhibition que Jean Graton a su apprivoiser généreusement.

Une nouvelle volée de récits courts qui satisfera pleinement les amateurs de Michel Vaillant et de bolides vrombissants.

Par Phibes, le 23 mars 2022

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