MEXICANA
Tome 1

Les interpellations d’immigrés clandestins se font quotidiennement à la frontière mexicaine. La police attrape les migrants pour les relâcher quelques heures plus tard.
Emmet Gardner, agent fédéral est contacté à la fin de son poste par le commissariat du centre ville ou son fils Kyle vient d’être interpelé, suite à une bagarre. Après le règlement de la caution, Emmet et Kyle discutent posément dans la voiture, sur le chemin du retour à la maison. Kyle explique à son père qu’il a rencontré une fille, mexicaine, dont il est tombé amoureux. Mais rapidement Kyle dévoile qu’il a aidé la jeune fille dans un trafic de drogue et qu’à présent il se retrouve pris au piège par les trafiquants qui lui en demandent toujours plus.
Emmet décide d’aider son fils…

Par aub, le 11 avril 2014

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Notre avis sur MEXICANA #1 – Tome 1

Quand on découvre un album signé Matz (Le Tueur, Sandy, Cyclope…) et Mezzomo (Luka, Le Roi vert, Ethan Ringler…) on peut plonger directement les yeux fermés dans l’histoire. C’est tout le bien qu’il m’a pris et je n’en ai aucun regret.
Le ton est donné dès les premières pages avec cette histoire contemporaine qui se déroule à la frontière du Mexique. Le talent de narration de Matz offre une histoire très bien amenée avec un suspence très bien mis en place. Le début de l’album commence par une mise en situation des personnages au travers d’une intervention de la police des frontières sur un groupe de migrants chechant à s’introduire en Amérique, puis nous retrouvons Emmett Garner, agent fédéral, allant chercher son fils au poste de police. Une première rencontre des deux personnages principaux de l’histoire qui permet d’en connaitre beaucoup plus sur les deux hommes et de glisser vers l’intrigue principale de l’histoire.
Et quelle intrigue… Matz associé à Mars (Steven Marten), scénariste américain, nous offrent un premier tome d’un triptyque haut en couleurs…

Sans transition, des couleurs très réussie avec l’excellent travail de Céline Labriet qui donne une ampleur aux planches de Gilles Mezzomo. Tons ocre, couleur sable du désert, on sentirait presque la poussière en tournant les pages de cet album.
Le trait épais de Mezzomo permet d’avoir des planches à la lecture rapide, un vrai rythme cinématographique, collant à merveille au travail des scénaristes.
Un très bon premier tome… à suivre.

Par AUB, le 11 avril 2014

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