METROPOLIS
Tome 4

L’inspecteur Gabriel Faune s’intéresse à L’Automotate mental 45. En regardant la photo et en parlant avec Mademoiselle Grete, il se rapelle des souvenirs de son enfance. Il apprend que cet appareil a été démonté et stocké au mobilier municipal. En fait, ses caisses se trouvent là où Faune dort. Alors qu’il cherche à comprendre le rapport entre l’enquête et l’appareil, Freud l’interromp. Il lui apprend que Lohmann est redevenu M. Ils doivent le retrouver, car Louise risque d’être en danger…

Par berthold, le 20 février 2017

Notre avis sur METROPOLIS #4 – Tome 4

Le cinéma a Metropolis de Fritz Lang. Dorénavant, la bande dessinée a Métropolis de Lehman et De Caneva.

Cette série, imaginée par le scénariste de La Brigade Chimérique, est incroyable et très originale… En effet, je ne m’attendais pas à une telle fin. Bien sûr, je ne vous dévoilerais rien de ce grand final.

Outre le récit policier, le contexte historique (même si c’est une uchronie), les personnages connus qui se croisent dans ces pages, Métropolis est aussi une autre façon d’aborder la folie, le danger que fut cet homme, Adolf Hitler. Rien qu’en lisant les passages le concernant, on en découvre beaucoup sur ce "peintre". C’est aussi une très belle étude sur la "folie".
Lehman a vraiment un talent de conteur. Ce n’est pas facile de raconter un tel récit, il s’en sort d’une très belle manière.

De Caneva fournit un excellent travail. Son talent explose sur ces pages. Il crée un monde, une ville, Métropolis, de façon crédible, comme si elle avait vraiment existé. Il nous plonge dans ces ambiances particulières et nous offre quelques belles scènes d’action et d’émotion.

Il faut aussi souligner l’incroyable travail sur les couvertures de Benjamin Carré. Les couvertures nous montrent, d’une certaine façon, l’évolution du récit. Elles apportent beaucoup au côté mystérieux de l’intrigue. Elles sont intrigantes et fascinantes, on a envie de plonger dans ce Métropolis.

Ce quatrième tome conclut en beauté ce thriller épatant, intriguant et sombre. Une oeuvre que je vous invite à découvrir sans hésiter un instant.

 

Par BERTHOLD, le 20 février 2017

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