MES VOISINS LES YAMADA
Volume 2

L’aventure des Yamada, c’est tout simplement leur quotidien. Takashi est un bureaucrate qui n’aime pas trop être bousculé, ce qui lui vaut les gentilles moqueries de ses deux enfants. Son épouse, Matsuko, gère la maison et adore cuisiner. Quant à Shige, c’est une dynamique octogénaire qui met de l’animation dans cette famille japonaise comme les autres.

Par legoffe, le 18 septembre 2009

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Notre avis sur MES VOISINS LES YAMADA #2 – Volume 2

Cette série est l’une des plus connues de Hisaichi Ishii et s’est même vue adaptée en anime. Elle met en scène, sous forme, de strips, le quotidien d’une famille japonaise lambda, prônant l’humour sur pas moins de 345 pages.

Contrairement à nos strips occidentaux, présentés à l’horizontale, ceux de Ishii sont disposés verticalement, ce qui est inhabituel pour nous, Européens.

L’auteur nous raconte des scènes de vie, usant d’un humour basé sur des dialogues et des situations cocasses concentrés en seulement quatre cases, garantissant une chute rapide de la blague. Ishii mise aussi sur des personnages aux caractères bien distincts et assez sympathiques, une gentille famille que chacun apprécierait d’avoir comme voisine.

L’ensemble, servi par des dessins minimalistes, n’est pas désagréable à parcourir. L’auteur ne manque pas de bonnes idées. Pourtant, j’aurai tendance à dire que les blagues manquent un peu de trempe. Certaines scènes tombent vraiment à plat. Non que Ishii n’ait pas d’idées. Je crois, en fait, qu’il s’agit d’abord d’un problème culturel. L’humour japonais est probablement différent de celui des Français. Si ce ressenti dans la lecture du livre est assez subtil, en général, il prend tout son sens lorsque l’auteur joue sur les mots. Les traducteurs ont pris soin d’expliquer les jeux de mots qui sont utilisés et nous pouvons les en remercier. Pour autant, il est évident que cela casse un peu l’effet général.

Voilà donc un recueil qui pourra aiguiser la curiosité des fans de l’esprit japonais, mais qui n’emballera pas les masses occidentales.

Par Legoffe, le 18 septembre 2009

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