MES MILLE ET UNE NUITS AU CAIRE
Première partie

Et si, avec Golo, on faisait un peu de porte à porte dans la ville du Caire ? Histoire de retrouver ses amis, les uns après les autres, de boire le thé avec ceux qui lui ont fait découvrir une autre facette de la vie en Egypte et à qui il rend une nouvelle fois hommage. Loin des circuits touristiques, partez pour une expédition pleine d’humanité et de bien-vivre !
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MES MILLE ET UNE NUITS AU CAIRE #1 – Première partie

Loin des sphinx et des pyramides, c’est dans l’Egypte qu’il préfère que Golo nous entraîne. Son premier séjour sur la terre des pharaons remonte à 1973… C’était à l’occasion d’un voyage motivé par la lecture d’une œuvre d’Albert Cossery, Mendiants et orgueilleux, dont vous pouvez trouver l’adaptation en BD par le même Golo et également aux éditions Futuropolis.

A l’époque de ses premiers contacts avec Le Caire, ce sur quoi revient cet album "première partie", Golo avait les cheveux longs et se promenait volontiers un carnet de croquis sous le bras. Il arpentait les rues de la capitale égyptienne qu’il s’est mis à connaître de mieux en mieux au fur et à mesure des amitiés qu’il a nouées et des invitations dont il a eu l’honneur.

Une page après l’autre, on accompagne le jeune Golo dans ses rendez-vous et dans ses rencontres où noktas (potins), coups à boire et autres réjouissances sont légion. Et tout ça, avec le regard que Golo, aujourd’hui âgé de 60 ans, porte sur ces moments qui ont orienté sa vie jusqu’à le conduire à aller s’installer au Caire !

Bien qu’avec ses Mille et unes nuits au Caire, il revienne aux sources de son égyptophilie, l’auteur ne s’attarde pas avec cet album dans la présentation de certains de ses personnages que les lecteurs ont déjà pu rencontrer dans ses Carnets du Caire dès 2003 aux éditions Les rêveurs de runes : Samir et Goudah, en l’occurrence. Le style graphique de Golo n’a pas énormément évolué au fil du temps : il a ces petits airs de dessin à la Cabu et consorts… Un style, une époque…

Mes mille et unes nuits au Caire est ainsi un voyage qui vous est proposé dans un pays dont on ne connaît que le côté carte postale. Là, on rentre chez l’habitant et d’histoire en témoignage, d’anecdote en souvenir et de blague en politesses sucrées, on touche à une réalité moins impressionnante que les majestueuses vestiges archéologiques de ce pays qu’est l’Egypte, mais tout aussi profonde : celle de conversations amicales et enrichissantes qui laissent le lecteurs jaloux du vécu de l’auteur !
 

Par Sylvestre, le 30 avril 2009

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