Mes années les plus hard

A la recherche d’un boulot, Nicolin finit par être embauché comme "directeur artistique" d’une boite de production de film hard ! Il doit alors designer le site Internet et concevoir les pochettes des DVD. Mais, très vite, on le sollicite pour filmer des interviews d’actrice, prendre des photos et même filmer des scènes de films… La vie de Nicolin devient un étrange mélange de boulot, vie quotidienne et fantasmes bizarrement mis en scène !

Par fredgri, le 3 mai 2018

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Notre avis sur Mes années les plus hard

Comme on peut s’en rendre compte dans le résumé, l’album s’articule vite autour d’une succession de scénettes présentant Nicolin dans le cadre de son travail, décalé, et dans sa vie quotidienne, avec ses amis, ses copines.
C’est l’occasion de rire très franchement, dans cette expérience complètement en marge ou l’auteur doit, jour après jour, regarder des scènes de films de boules, des plus stimulants aux plus étranges, tout en restant "professionnel" et concentré.

Beaucoup d’humour dans cet album décomplexé qui parle certes de cul, mais pas vraiment, finalement. Il est ici beaucoup plus question d’un univers avec ses codes ou chacun doit assumer ses fantasmes, ce qui n’est évidemment pas super évident, on le devine bien !
Mais le cul ici n’est avant tout qu’un cadre, l’auteur ne parle pas de nanas super gaulées, mais de l’effet d’y être sans cesse confronté. Il ne parle pas de la qualité de cette industrie, de la marchandisation des corps, mais plutôt d’un gars qui doit sans cesse basculer d’un genre à l’autre, d’une ambiance soft à des scènes nettement plus extrêmes… Et ce mélange, ce ton décomplexé et léger font tout le charme de cet album qui se lit entrecoupés d’éclats de rire incessants !

Un bon moment pour un public averti !

Par FredGri, le 3 mai 2018

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