MERTOWN VILLE
1951

Lydia Koppola est une adolescente hors du commun. Passionnée par l’art, elle décide de suivre un cursus très particulier mêlant sa passion et des mystérieux cours de Justice.
Elle découvre rapidement que ces cours sont fréquentés par des adolescents aux particularité physiques surprenantes.
Ayant pris conscience de ces propres facultés notamment grâce à Clara, un de ces professeurs, Lydia n’a qu’un but : attraper cette dernière afin de remporter un pari commun, et ainsi obtenir des réponses quant à sa propre existence.
Ces deux protagonistes vont jouer au chat et à la souris durant un long moment.
Lydia va t’elle réussir à attraper son professeur et le cas échéant, obtiendra t-elle les réponses tant espérées? Quel est donc le mystère qui entoure la famille Koppola et notamment Raymond, le père de notre héroïne ?
Que la course poursuite commence !

Par Matt, le 1 janvier 2001

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2 avis sur MERTOWN VILLE #3 – 1951

Je viens à l’instant de terminer ce troisième tome de "Mertownville". Il confirme le talent de Michel Falardeau.

Pour tout dire, je trouve même que ce troisième tome est le plus abouti des trois.
On va s’intéresser de plain pied au papa de Lydia, pourquoi il était si exigeant avec elle, si bizarre…
Découvrir cette facette de Raymond fut sensationnel pour moi. C’est un personnage très énigmatique, déphasé avec la réalité. A-t-il vraiment connu Clara? Comment? Pourquoi est-il comme cela?

Tout cela, le lecteur va le découvrir au cours d’un retour dans la passé que j’ai tout bonnement trouvé hilarant. Raymond était prédestiné a devenir ce qu’il est : militaire de carrière.

J’ai d’ailleurs trouvé le découpage plutôt bien réalisé. C’est vrai que c’est un peu ardu cet enchaînement entre les deux époques, mais cela donne beaucoup de rythme à l’histoire. Et à vrai dire, je ne vois pas trop comment Michel Falardeau aurait pu s’y prendre autrement : le déroulement permet de rester au côté de Lydia, tout en découvrant au fur et à mesure avec elle les révélations sur son papa. Je trouve que cela évite au lecteur d’être complètement coupé de Lydia, d’avoir un tome uniquement centré sur Raymond.

En relisant la série pour bien l’appréhender dans sa globalité, le lecteur pourra apprécier la belle évolution du style de Michel Falardeau. Dans le premier tome, le trait est déjà très personnel, mais plus "toonesque", ensuite le style devient plus détaillé, plus original je trouve (on peut le constater par exemple sur la couverture originale du T1 et celle du T2 ou même du T3).

La mise en couleurs est plutôt réussie, même si je trouve personnellement un peu dommage d’être souvent dans des tons brun/rouge. Ca donne une note un peu "froide" à l’album.

Cependant, pour moi, cette série est une réussite, et particulièrement ce tome qui révélera pas mal de choses et vous fera passer un très bon moment. En espérant, comme le dit Matt, qu’il débouchera sur un nouveau cycle de Lydia.

Par PATATRAK, le 21 février 2007

C’est avec une joie non contenue et une tristesse tout aussi prononcée que je donne mon avis sur le troisième (et dernier ?) tome de ce qui est LA grande série de chez Paquet à mon sens : J’ai nommé Mertownville.
Mertownville et moi, c’est un peu comme une grande histoire d’amour. Une découverte non programmée, un coup de foudre entre le lecteur et le travail d’un auteur : Michel Falardeau.
Pour moi, la sortie de ce tome représente autant sinon davantage que la sortie d’un Sillage ou encore d’un Blacksad, c’est vous dire ! Bref, il est sorti et même mieux : Il est entre mes mains!

D’entrée la couverture me bouleverse. Le soucis du détail, le réalisme époustouflant, on devine le travail harassant qu’il a fallu fournir pour obtenir un tel résultat. Le moment est alors venu d’ouvrir l’ouvrage et de se délecter de son contenu.
Le lecteur n’est pas déçu à bien des égards. Michel Falardeau a une fois encore repoussé les limites, peut-être parfois trop… Si le trait vif, tranché et vigoureux de Michel a mes faveurs, il est parfois pesant, gênant la lisibilité de l’œuvre à certains passages. Il en est de même avec le découpage, certaines cases ont tendance à perdre le lecteur…
Pour les couleurs, on se délecte une fois de plus même si je ne comprends toujours pas comment Nicole peut avoir les cheveux châtains page 21 et 10 pages plus tard, verts fluo ! Il faudra nous expliquer cela Michel ^^ !

Niveau scenario, que du bonheur comme d’habitude si j’ose dire. Ce 3ème tome marque le moment tant attendu des révélations!! Comme moi, vous vous demandez sûrement ce que cache Raymond, le père de Lydia… Comment ça non ??? Et bien vous devriez car de ce côté là, entre autre, les surprises ne manquent pas veuillez me croire !
L’humour est également bien présent dans ce tome, l’hilarité n’est pas loin !
La fin en satisfera plus d’un, tandis que les autres refermeront ce tome avec une pointe de frustration puisque certains mystères restent malheureusement entiers… Je préfère y voir quant à moi l’espoir de voir naitre un jour un hypothétique deuxième cycle (Monsieur Paquet si vous me lisez).

C’est donc la fin d’une série d’une qualité certaine, comme on aimerait en voir un peu plus ! Une série qui a lancé une nouvelle figure prometteuse dans le milieu de la bande dessinée, qu’on espère revoir très bientôt avec une nouvelle Bd !

Par Matt, le 27 janvier 2007

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