MERMAID PROJECT
Episode 1

Dans un futur proche, les sociétés, victimes des bouleversements climatiques et économiques, ont vu leur équilibre bouleversé.
Dans un Paris qui tombe en ruine, où les véhicules hippomobiles et les vélos remplacent les véhicules à moteur à explosion, Romane Pennac est inspecteur de police. Jeune femme blanche dans un commissariat où, à l’image de toute la société les anciens immigrés sont aux commandes, sa tâche n’est pas facile et sa vie encore moins drôle.

Par olivier, le 6 octobre 2012

Publicité

Notre avis sur MERMAID PROJECT #1 – Episode 1

Lorsqu’elle reçoit la visite d’un couple dont la fille est décédée dans un accident aux Etats Unis, elle est encore loin de se douter que son avenir va basculer. Alors qu’elle est censée enquêter sur un simple échange de cadavre, son patron l’envoie à New York pour travailler avec un agent spécial. Au centre de ce qui aurait pu n’être qu’une simple erreur des pompes funèbres se trouve peut-être une terrible machination, les agissements d‘une une société à la pointe de l’ingénierie génétique mondiale.
Que se cache-t-il derrière les murs de cette entreprise spécialisée dans la manipulation biologique et pourquoi une petite inspectrice se retrouve t’elle au centre d’une investigation aux dimensions mondiales?

Thriller écologique où la société Algapower, Mosanto de la manipulation génétique animale, intervient sur les gentils dauphins, Mermaid Project nous propose une vision assez pessimiste de notre avenir.
Léo (Aldébaran, Betelgeuse, Antares) et Corinne Jamar construisent un récit destiné à un public jeune, les adultes pourraient trouver le scénario quelque peu linéaire avec une intrigue manquant un peu de piment. Le choix graphique de représenter l’inspecteur Pennac en post ado ne fait que renforcer cette sensation. Mais, une fois que l’on a passé ce stade de lecture, l’histoire se déguste gentiment et la crédibilité est tout à fait légitime, nombreuses étant les nations à faire des expériences sur les gentils flippers, souvent à des fins militaires, mais chut, n’en dévoilons pas trop.

Le dessin très ligne claire de Fred Simon est en parfaite harmonie avec le style du scénario et le public visé. Sa recherche de la simplicité, sa mise en avant des acteurs sur un fond neutre donnent à l’album un caractère très marqué et s’il s’inscrit dans le classique franco belge, l’influence du story-board manga se ressent au fil des cases.

Polar sociologique et écologique qui, au-delà de la distraction qu’il apporte peut amener les nouvelles générations à s’interroger sur l’avenir de nos sociétés, Mermaid Project devrait emporter leur adhésion.

Par Olivier, le 6 octobre 2012

Publicité