MERLIN
La princesse d'Ys

La bataille fait rage. Blaise est mort, il a été assassiné par Solenn ap Maelweg. Merlin sait quel camp il devait rejoindre : il a choisi celui des justes. De plus, il se confirme que c’est un grand guerrier aussi.
Ahès conduit l’assaut sur Avalon, l’endroit où se trouve le Graal. Alors qu’elle s’approche de cet endroit, elle se remémore son passé à Avalon lorsqu’elle était jeune et qu’elle côtoyait Dame Azénor. Elle sait qu’au final, elle devra l’affronter.  A moins qu’elle ne trouve son fils, Merlin qui l’a trahie, sur son chemin…

Par berthold, le 10 décembre 2009

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Notre avis sur MERLIN #10 – La princesse d’Ys

Bien sûr, comme tout le monde, je sais qui est Merlin. Et même si vous ne savez pas qui c’est, vous avez déjà entendu parler de lui : dans Merlin l’Enchanteur (le dessin animé de Walt Disney), dans Excalibur, le chef d’oeuvre de Boorman et dont le Merlin m’avait impressionné, dans Merlin Leroy (quoique là, je me demande si cela n’a pas aucun rapport…) et bien sûr, en bandes dessinées avec la très belle série Arthur de David Chauvel et Lereculey (Delcourt).
Je savais que la collection Soleil Celtic avait aussi sa série Merlin écrite par Istin, mais je n’avais pas encore eu l’occasion d’en lire un tome.
Et donc, à l’occasion de la sortie du tome 10, j’ai pu découvrir l’univers de Merlin vu par le conteur Istin et son compère, Eric Lambert.

J’ai bien apprécié ce tome, et ce même si visiblement j’arrive à la fin d’un cycle. Déjà, cela m’a donné envie de lire les premiers tomes et de découvrir les cycles à venir, car comme vous pourrez le voir dans les dernières pages, le nouveau cycle se nommera Merlin, le prophète et déjà, vous pourrez admirer les premières pages dont le dessin est signé Goux. Ça donne bien envie. Les prochains cycles se nommeront Merlin, le cycle de Pendragon et Merlin, le cycle du Graal. Vous pouvez déjà aussi lire un autre cycle : Merlin, la quête de l’épée.

Mais revenons à notre tome 10. Nous nous retrouvons en pleine bataille. Un combat assez violent où certains des protagonistes vont disparaître. C’est aussi un ultime affrontement entre Solenn ap Maelweg et la dame Azénor, ainsi que celui d’une mère et de son fils. Merlin semble avoir trouvé sa voie et aussi a su découvrir qui il était vraiment.
Istin est vraiment un grand conteur. Il est sûrement l’héritier des druides, des bardes, bref, de ces gens qui racontaient des histoires, des légendes ou encore des contes. Le lecteur ne s’ennuie pas à la lecture de son oeuvre.
Les amateurs de légendes celtiques et du mythe arthurien seront comblés, de même que ceux qui apprécient un bon dessin. Eric Lambert , que je découvre avec ce tome, est un très bon artiste. Il montre tout son talent sur ce dernier tome du cycle. Ses scènes de batailles, nombreuses, sont assez époustouflantes, haletantes, impressionnantes. Elles ont le souffle de ces films à grands spectacles. Certaines planches (dont certaines de paysage) sont vraiment belles (page 20 par exemple).

La princesse d’Ys
conclut donc en beauté, je pense, une très belle saga. Faites donc comme moi, profitez en pour découvrir la saga Merlin d’Istin et Lambert.

Par BERTHOLD, le 10 décembre 2009

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