MERLIN
Avalon

Brendan, victime de la malédiction d’Ahès, est toujours à la recherche de la sainte coupe, le Graal qui fut déposé par Joseph d’Arimathie sur l’ile d’Avalon. Prêt à tout pour y accéder, il fini par connaitre, en menaçant un druide, l’emplacement de l’ile, cachée aux yeux des non initiés.
Merlin de son coté, passé du coté obscur de l’ancienne tradition, corrompu par le rituel de l’eau de vie d’Ahès, mène une campagne sanglante contre les tenants de la nouvelle religion.

Par olivier, le 9 janvier 2010

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Notre avis sur MERLIN #4 – Avalon

Sur une ile de Bretagne ravagée par les conflits et la guerre des clans, le Haut roi Constantin doit faire face à deux menaces, les envahisseurs Saxons d’une part et Merlin de l’autre. Contre les premiers, il enverra Vortiguern et ses troupes, contre Merlin la situation est plus problématique.
Dans le combat qui oppose les tenants de la nouvelle religion et ceux des anciennes croyances il va devoir faire un choix. Ce sera un choix politique plus que de conviction et pour tenter de sauver son peuple de la folie du jeune homme, il va rechercher un allié de poids : Blaise, qui fut le maître de Merlin.
En mêlant la tradition celtique avec le plus pur fantastique, Jean-Luc Istin imagine une histoire dont le souffle épique s’appuie et s’alimente des contes et légendes d’un coté, et de l’autre des chroniques sur l’évangélisation des gens de Bretagne.
Cette fine alchimie nous entraine sur les pas d’un Merlin, loin des références habituelles auxquelles nous ont habitués le cinéma ou la littérature. Istin réinvente totalement le personnage et fait de cette figure légendaire de l’imaginaire arthurien un démon, possédé par la soif du pouvoir, dévoré par cette ambition délirante.
De l’aspect historique nous retiendrons des personnages comme Vortigern ou le moine Patrick, de la légende, nous retiendrons Blaise et Ahés. Des premiers rôles pour la légende, des seconds rôles pour l’histoire, voilà qui situe bien les différentes strates de lecture. Une base historique sous-jacente et documentée sur laquelle s’appuie le scénariste pour réinventer un Merlin défenseur du petit peuple et des anciens Dieux.
De l’action, de l’amour, de la passion, tous les ingrédients d’une grande aventure sont réunis dans ce quatrième opus.
Quant aux personnages, qu’ils soient simples mortels aux âmes torturées, où demi dieux habités par la folie, aucun ne laisse indifférent.
Avec des scènes dignes du seigneur des anneaux, notamment dans la grandiose attaque du château de Maelwys, Lambert nous offre du grand spectacle. Son dessin fin et expressif accompagne et soutient fort bien le rythme nerveux du scénario.

Par Olivier, le 9 janvier 2010

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