MERLIN LE PROPHETE
L'ame du monde

Merlin, est amené devant Vortigern, furieux de voir sa forteresse en construction s’écrouler régulièrement quels que soient les architectes qu’il emploie.
L’idée lui en a été fortement suggérée par la Solenn, Dame d’Ys qui lui a proposé de sacrifier l’enchanteur pour faire tomber la malédiction qui semble peser sur la construction. Un plan un peu aléatoire en termes de génie civil, mais tout à fait approprié pour se débarrasser définitivement de son adversaire.

Par olivier, le 19 avril 2014

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Notre avis sur MERLIN LE PROPHETE #4 – L’ame du monde

Merlin mets Vortigern devant une autre vision, celle d’une source qui fragilise le terrain et surtout d’une sombre caverne où s’affrontent de monstrueux dragons. Sa magie fait apparaitre deux de ces terribles créatures dont il explique la symbolique à Vortigern.
Le dragon blanc qui terrasse le dragon rouge, Uther Pendragon qui abbat Vortigern.
Effrayé par cette vision, Vortigern demande à Merlin son aide, mais la réponse de ce dernier ne le satisfait pas et Merlin se retrouve emprisonné.

Voici le tome IV d’une série qui nous renvoie quelques années avant la naissance d’Arthur, dans une époque troublée où chacun cherche à asseoir son pouvoir.
Vortigern et Uther, s’affrontent sur le champ de bataille pour la domination de la Bretagne, seigneurs guerriers, ils s’entourent malgré tout de magiciens, Merlin pour Uther et Solenn pour Vortigern.
Mais ces grands seigneurs ne sont que des pions dans les plans d’ensemble tramés par leur magiciens et magiciennes. Merlin, Solenn, Vivianne ou Ahès. Tous combinent, manipulent et sèment le doute, la confusion.

L’avenir de la Bretagne est incertain et la vision du futur des différents protagonistes sur le sort du royaume est loin d’être convergent. Les tenants de l’ancienne et de la nouvelle religion se préparent à un affrontement au travers des hommes.
Dans une Bretagne en pleine mutation, alors que les anciens Dieux n’ont plus le monopole des croyances avec l’arrivée du Dieu du désert et de ses prêtres qui évangélisent et se placent en conseillers auprès des seigneurs de guerre, la magie est encore toute puissante.

Magie et tractation politique, les alliances se font sur fonds de religion et de liens claniques. Le récit de Jean Luc Istin est toujours aussi précis et sa connaissance de la mythologie celtique assure au récit une maitrise de l’action et une retenue dans la progression de l’intrigue, dont on connait pourtant déjà l’issue, qui maintient l’attention du lecteur au fil des albums.

Appuyé par le dessin de Bojan Vukic qui assure le spectacle avec brio, ce quatrième tome prépare une finale en apothéose car un Roi va naitre.

Par Olivier, le 19 avril 2014

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