MERIDIEN DES BRUMES (LE)
Aubes pourpres

Londres.
Un mystérieux tueur nommé l’équarrisseur a encore frappé. La police n’arrive pas à l’attraper.

Afrique.
John Cole et son associé, Idriss, sont guides. Ils accompagnent un journaliste dans la savane. Ce dernier se met devant la course d’un rhinocéros et, si Cole n’était pas intervenu avec un coup de fusil pour dévier la charge de l’animal, le journaliste aurait été tué. Il a quand même pris une photo. Avec l’article qu’il a ensuite écrit, il a fait de Cole un héros.
Les autorités ont d’ailleurs reconnu en John Cole un certain John Coleridge, qui a quitté la Grande Bretagne 20 ans auparavant. Ils le font revenir à Londres pour qu’il chasse l’équarrisseur…

 

Par berthold, le 9 juin 2010

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Notre avis sur MERIDIEN DES BRUMES (LE) #1 – Aubes pourpres

Des œuvres uchroniques et steampunks réussies ne sont pas légion. Et quand l’une mérite vraiment qu’on y prête attention, il vaut mieux ne pas la rater.
C’est le cas pour ce Méridien des brumes, un diptyque écrit par Erik Juszezak et illustré par Antonio Parras.

Nous nous retrouvons donc dans une ambiance steampunk période victorienne où l’ombre d’un tueur en série plane sur Londres. Le scénariste va nous placer direct dans le coeur du récit avec ces policiers de Scotland Yard n’arrivant pas à avoir une piste sur ce meurtrier.
L’auteur va nous emmener en Afrique pour faire connaissance avec le héros de cette aventure, un guide anglais en Afrique, qu’un article d’un journal va transformer en héros, en chasseur unique, ce qui fait qu’il sera choisi pour traquer le tueur. Mais nous verrons aussi que son retour n’est pas bien vu non plus par certaines personnes.
L’auteur va aussi placer une dame, une aliéniste, Harriet, pour aider John dans son enquête.
Avec tout ça, Juszezak va concocter un suspense assez bien construit où le lecteur découvrira le tueur avant la fin, mais où une nouvelle interrogation concernant un groupe vous invitera à vite lire le second tome.

Antonio Parras illustre avec une telle maestria ce récit ! Nous y croyons, à son Londres du XIXème siècle version steampunk, nous y croyons à ces dirigeables et nous suivons bien sûr ses personnages. C’est vraiment un auteur majeur du neuvième art. Regardez donc la page 25 pour vous faire une idée.

Ce tome 1 est vraiment prometteur et donne envie de poursuivre l’aventure avec John, Idriss et Harriet.

 

Par BERTHOLD, le 9 juin 2010

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