MERIDIA
Les fleurs de Dorkéïne

Le jeune apprenti Lysandre est sur le point d’être nommé prêtre. Avec la délégation religieuse menée par l’abbesse Dominik, il accompagne la mère-évêque vers la capitale de leur ordre : Cardini. La mère-évêque apporte un boitier contenant les fleurs de Dorkéïne. Lysandre ne sait pas ce que c’est, mais il voit que l’Ordre de Cybèle est prêt à sacrifier la santé et la jeunesse de ses adeptes pour en avoir. Malheureusement, la délégation tombe dans un guet-apens. Lysandre est capturé vivant ainsi que l’abbesse Dominik. Les autres sont massacrés jusqu’au dernier. Le jeune apprenti découvre que le chef de ces barbares n’est autre que son amour de jeunesse : Baskia, qui se fait appeler aujourd’hui Bartholomey Lysandro. Ce dernier va lui permettre de l’accompagner et de devenir son page. Lysandre va, le soir même, libérer l’abbesse Dominik qui a subi les pires outrages par les soldats de Bartholomey. Le jeune garçon va apprendre que le but de cette attaque n’était autre que le vol des fleurs de Dorkeïnes.
La troupe ramène leur prise à Villanova d’Olt…

 

Par berthold, le 24 mai 2011

Publicité

Notre avis sur MERIDIA #1 – Les fleurs de Dorkéïne

Depuis que j’ai entendu parler de Meridia, le sujet m’a intrigué. Une "renaissance-fantasy" au vu des premières images, si je peux dire. Et après ma lecture, je peux vous dire que j’ai eu une sacré surprise.

Au départ, l’idée de voir deux héros masculins homosexuels m’a un peu gêné. Il est vrai que nous n’avons pas l’habitude de voir cela en bandes dessinées (à part peut-être le Midnighter et Apollo de The Authority ). Mais au fur et à mesure de la lecture, on oublie un peu cela pour s’intéresser à l’intrigue général. En fait, cela ne gêne pas tant que ça puisque l’histoire imaginée par Thierry Gloris est une grande épopée passionnante.
Le scénariste du Codex Angélique a construit un récit fort, riche et dans un univers inédit. Il nous interpelle avec les codes ou les coutumes de ce monde. Les personnages sont bien campés et ont des personnalités assez fortes.

Joel Mouclier réussit à rendre cet univers crédible grâce à son talent. Son coup de crayon et sa peinture directe, vont vous émerveiller à chaque page. Il crée des créatures fantastiques assez impressionnantes comme les Sanglards. Il sait aussi vous mettre mal à l’aise par certaines scènes "directes" (la scène de sodomie) ou celle du viol ou encore lors de scènes de batailles violentes. Ses décors sont superbes. La vue de Villanova d’Olt page 30 en est un bel exemple. Il sait aussi s’inspirer de la période renaissance pour ses maisons ou intérieurs d’appartements.

Méridia tome 1 est donc une très bonne surprise que je vous invite à lire. Une série en cinq tomes qui je pense, méritera le détour !

 

Par BERTHOLD, le 24 mai 2011

Publicité