MERIDIA
Le roi pourri

Le roi de Tyrena, Oktav III, organise des joutes. Il profite d’ailleurs de cela pour montrer à son peuple que son fils, le meilleur jouteur du pays, est un traitre ! Avec la complicité de Maître Gilles, le gouteur du roi, il a tenté d’empoisonner son père ! Ce dernier le condamne à la prison. Le roi veut dorénavant échapper à la mort. Grâce au souffle des dieux que vient de dérober Baskia et ses compagnons dans la cité sainte de Lourdina, il peut demander à Ushar-Kahn, l’elfe qui est prisonnier, de lui concocter la potion d’immortalité.

 

Par berthold, le 3 novembre 2013

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Notre avis sur MERIDIA #3 – Le roi pourri

Méridia, la série imaginée par Thierry Gloris, le scénariste du Codex Angélique et par Joel Mouclier, le dessinateur de Dragons, était prévue au départ en 5 tomes. Malheureusement, le succès n’étant pas vraiment au rendez-vous, ce tome 3 conclut cette aventure.

Ce troisième opus est tout aussi réussi que les tomes précédents. Il conclut en beauté cette aventure tout en nous ouvrant d’autres perspectives s’il doit y avoir une suite.
Le roi pourri nous permet de passer un très bon moment. Thierry Gloris ne nous laisse que peu de répit dans cette aventure menée sur les chapeaux de roues. Du coup, les trois héros de la saga, Baskia, Lysandre et Dominik se retrouvent presque relégués au rang de "seconds rôles" tant les personnages du roi Oktav III et de l’elfe Ushar-Kahn tirent la couverture à eux.
Quel excellente idée aussi il a eu de faire de ce roi, une sorte de "mort-vivant" qui pourrit et sombre de plus en plus dans la folie. La querelle père/fils qui devient une longue guerre et dont seul notre trio peut finalement empêcher que cela dégénère. C’est pour cela que la conclusion de Méridia est à la hauteur de nos attentes.
Thierry Gloris s’affirme vraiment comme un auteur hors pair.

Joël Mouclier nous surprend dès la première planche grâce à la beauté de son trait et de ses couleurs. La première case est un modèle du genre. La troisième permet d’admirer l’efficacité de sa palette de couleurs. Le vert ressort de cette case et attire l’oeil. Et ce ne sera pas le seul moment qui vous surprendra dans ce troisième tome. Les scènes de combats sont époustouflantes tant au point de la maitrise qu’au niveau de la construction. Mouclier arrive aussi à faire passer l’émotion dans les expressions des personnages, même lorsqu’il s’agit d’un roi qui devient un cadavre. Il y arrive à faire passer la folie dans ce visage "sans vie".

Le roi pourri conclut avec une certaine maestria la saga Meridia. Gloris et Mouclier ont fait de ce titre l’une des références du genre. Elle se termine tout en ouvrant sur une éventuelle suite, un nouveau cycle.
Meridia est un titre à lire sans hésiter.

 

Par BERTHOLD, le 3 novembre 2013

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