Au nom des plus pauvres parmi les pauvres

 
Agnès Gonxha Bojaxhiu est née et a vécu son enfance à Skopje, dans l’actuelle république ex-yougoslave de Macédoine. Après la mort de son père, sa famille s’est brutalement appauvrie, mais chez elle on gardait à l’esprit qu’il y avait toujours plus pauvre que soi et on continuait à ouvrir sa porte et à accueillir à table ceux qui en avaient encore plus besoin.

Malgré la pauvreté et son cortège de frustrations, Agnès a grandi dans l’amour de son prochain et c’est tout naturellement qu’elle a un jour annoncé à ses proches vouloir consacrer sa vie aux autres. C’est ainsi qu’elle s’est faite orienter vers l’ordre des Sœurs de Lorette.

Après une période de formation, Agnès a été envoyée en Inde, à Calcutta. C’est là qu’elle a pris son nom de religieuse, devenant Mère Teresa. L’enseignement fut l’une de ses premières missions, mais ce qu’elle désirait par-dessus tout, c’était être au plus proche des plus pauvres. A force de détermination, elle réussit à obtenir des plus hautes autorités de l’église l’autorisation de quitter le couvent où elle vivait pour œuvrer « en ville », là où elle serait au contact des miséreux qu’elle souhaitait aider.

Sur le terrain, son travail ne tarda pas à porter ses fruits ; et à mesure que de nombreux volontaires vinrent lui prêter main forte, Mère Teresa put développer son action et multiplier la création de dispensaires et d’écoles. Son audace, sa foi et sa réussite émerveillaient tout le monde et très vite, c’est au-delà de Calcutta, aux quatre coins du monde, que son action fit des émules et changea la vie d’innombrables laissés-pour-compte.
 

Par sylvestre, le 5 décembre 2014

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Notre avis sur Au nom des plus pauvres parmi les pauvres

 
On ne connaît généralement que "dans les grandes lignes" les vies des personnes célèbres. Avec ce genre de bandes dessinées qui vont un peu plus dans le détail et qui le font en images, leurs biographies deviennent plus claires, plus abordables, allant à l’essentiel sans oublier pour autant de passer par les petites anecdotes ou autres petits à-côtés qu’il est fort intéressant de connaître.

Oui, l’impact est autre lorsque la lecture se fait en bandes dessinées : les images ne sont-elles pas souvent plus efficaces que des pavés de texte ? Elles permettent en tout cas de rapprocher le lecteur du sujet et, avant même cela, de l’amener vers une lecture qu’il n’aurait sinon peut-être jamais faite. Cette BD, biographique, reprend logiquement, parmi d’autres, les moments forts de la vie de Mère Teresa. Le lecteur retrouvera ainsi dans certaines vignettes des visuels qu’il connaît pour les avoir vus dans des reportages, dans des livres, sur des affiches, sur des timbres, etc, etc… Ainsi, on détecte dans cette BD différents portraits qu’on a déjà pu voir ailleurs de Mère Teresa.

Le dessin de l’Indien Sachin Nagar est superbe, tout à l’aquarelle. Il magnifie le propos, présentant sous de belles lumières artistiques la vie exemplaire en son genre qu’a menée Mère Teresa. Le scénario de Lewis Helfand (à qui l’on doit aussi l’excellent Martin Luther King Jr. aux mêmes éditions 21g) est tout aussi efficace, donnant presque au lecteur envie… de suivre les traces de Mère Teresa ! Projet qui pourrait devenir réalité (eh, et pourquoi pas !?) puisque le généreux cahier supplémentaire, en fin d’ouvrage, donne différentes pistes "pour aller plus loin" et notamment des adresses pour que votre volonté d’agir puisse se concrétiser ou pour que vos dons aident à ce que l’œuvre de Mère Teresa perdure encore et encore, toujours et partout.
 

Par Sylvestre, le 5 décembre 2014

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