La Mère des Victoires

L’émission "conflit direct" fait un tabac auprès des téléspectateurs, et elle profite des succès du capitaine Katana Ruijiro et de son équipage du Noble 3. Même s’il remporte des succès éclatant, Katana rêve de prendre le commandement du nouveau panzer qu’il a contribué à mettre au point. Mais l’audimat dicte sa loi sur le champ de bataille. Et ainsi, le nouveau capitaine du fameux panzer, "la mère des victoires" n’est autre que le fils de sa maîtresse, qui est aussi sa supérieure hiérarchique. Non seulement il est évincé du commandement du super panzer, mais il se trouve mis à la formation des nouvelles recrues.
Alors qu’il prend part à un entraînement des plus musclés, il apprend que le "mère des victoire" s’est rendu à l’ennemi. Il décide alors de traîner sa bleusaille pour reprendre le panzer.

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur La Mère des Victoires

Faire de l’audimat avec la guerre, c’est vraiment de la science fiction, mais quand on voit l’omni présence des moyens de captation de l’information cela devient de l’anticipation. Avec la mère des victoires, on retrouve des thèmes abordés par Jacamon dans Cyclopes ou par Morvan dans son Reality Show. L’idée est intéressante et prend vie dans un monde vraisemblable. De ce monde on ne connaît qu’un seul visage celui mis en avant par "conflit direct", l’adversaire est totalement désincarné pour mieux se focaliser sur l’intrigue et les personnages.
Après le magicien d’Oz, Enrique Fernandez passe à la science fiction et son trait cartoon nous montre des personnages qui ont des vraies gueules. Certes cela peut surprendre tant le style change d’un personnage à l’autre. Certains semblent réalistes, d’autres ont un faciès simiesque. Les couleurs infographiques participent à cette ambiance assez froide propre à la guerre, loin de l’ambiance "fun" que dégageait un Starship Troopers.
Même si l’intrigue de ce one-shot est assez simple, le récit se montre parfois confus et l’omni présence des personnages Katana et sa supérieure qui évince les autres membres du Noble 3 par exemple. Au final, le lecteur reste un peu sur sa faim, mais avec sa soixantaine de page cet album reste digeste.

Par Eric, le 2 mars 2008

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