Merci l'Amour, merci la Vie !

Aaaah, l’Amour avec un grand A, voilà un sentiment fort qui se doit d’être partagé avec son prochain. Fort de cet élan passionné qui trahit des intentions diverses, genre sexuelles, psychologiques ou encore affectives, l’Amour rend le quotidien particulièrement savoureux à déguster dans sa globalité. Or, comme chantait un grand artiste, derrière l’Amour il y a toute une chaîne… de questions que l’on se pose ! Et ça c’est la vie, pas si facile que ça, parfois amères, la routine prenant le pas sur une relation émoussée. En voici quelques exemples, dixit Yannick Grossetête.

Par phibes, le 23 avril 2020

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Notre avis sur Merci l’Amour, merci la Vie !

Après son diptyque dédié à Michel un tombeur malheureux, Yannick Grossetête retrouve la scène éditoriale pour nous offrir un florilège d’historiettes ayant pour base l’Amour vécu au sein du couple. Que ce soit une couple en devenir, qui se sépare ou qui se maintient, ce sentiment chargé d’émotions les plus contrastées se révèle au travers de situations que Yannick Grossetête a souhaité dénoncer à la sauce Fluide Glacial.

On ne pourra que se délecter des choix opérés par l’artiste qui met en évidence des instantanés amoureux particulièrement piquants pour ne pas dire grinçants. Il va de soi que cette radiographie de moments du couple ne reflète pas celle qui traduit l’Amour parfait mais plutôt des séquences foireuses entre deux êtres assurément peu enclines à s’inscrire dans les souvenirs.

De fait, Yannick Grossetête s’amuse pleinement en tournant en eau de boudin le relationnel de ses couples modernes, leur faisant vivre, à partir d’incertitudes conjugales, des moments souvent ubuesques. On rit donc des déboires contés, à la faveur de chutes acidifiantes qui ont le privilège d’être bien amenées et de faire fonctionner nos zygomatiques.

La partie graphique mise en avant se veut bien éloignée de celle utilisée pour les deux albums précédents Michel. Ici, l’auteur a souhaité rester dans une veine beaucoup plus épurée qui fonctionne parfaitement avec la thématique. Sous le couvert d’une colorisation volontairement chiche, Yannick Grossetête gère son trait simplifié avec une grande habilité.

Un concentré d’Amour et de ses effets dévastateurs (version Yannick Grossetête) satiriquement efficaces.

Par Phibes, le 23 avril 2020

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