MEMOIRE DES ARBRES (LA)
La hache et le fusil - Tome 2

Accusé du meurtre de sa femme étrangement disparue, Robert sort de prison, après avoir été condamné sans preuves ni cadavre. Il y est attendu par René Collard, sacristain éclairé et défendant l’innocence du détenu.
Les deux hommes rentrent au village où les évènements n’ont pas fini de faire du bruit.
Alors qu’est-il advenu de Marie-Astrid ?
Les habitants font courir la rumeur et le drame va malheureusement éclater.
Enlèvement, courses-poursuites, folie, arrestation et révélation au programme, Robert Lambert défraie l’actualité des faits divers jusqu’à son jugement.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur MEMOIRE DES ARBRES (LA) #2 – La hache et le fusil – Tome 2

Les chroniques sociales sont souvent étonnantes, dérangeantes et difficiles à croire.
L’être humain, décortiqué par Servais dans cette première histoire de la série «La Mémoire des arbres » en est le parfait exemple.
Souvent l’amour se veut une belle aventure mais l’homme peut aussi l’abîmer, la détruire et par vice, cruauté ou bêtise, la rendre cauchemardesque. 

Dans les années 60 en Belgique un jeune homme et une femme plus âgée que lui de 25 ans tombent amoureux.
Leur histoire tourne au drame et la presse rend public ce fait divers plutôt misérable. Tout ou presque est bancal pourtant, ça n’empêche pas le tribunal de rendre un verdict. Sans cadavre, mais sans circonstances atténuantes. L’homme, condamné aux travaux forcés à perpétuité a inspiré Servais qui écrit là, aidé de deux compères, une bande dessinée fait divers construite sur un fait réel mais dont il a pris la peine de changer les noms. 

Avec un dessin précis au style réaliste il dresse un tableau campagnard assez dur où se côtoient les miséreux et les bourgeois et où l’on se rend compte qu’en dehors de la nature, restée belle et noble, le reste du monde est atteint de perversité, de mensonge et d’injustice.
Pas de belle fin pour conclure ces deux épisodes. Au contraire, le récit est difficile mais superbement dessiné et on reste subjugué malgré soi. 

A découvrir pour les amateurs du genre.

Par MARIE, le 25 novembre 2005

Publicité